« Par rapport à l’année dernière, les professionnels membres de l’association et d’autres reconnaissent que la ville rouge connaît une plus forte affluence cette année », assure à Hespress Mustapha Amalik, secrétaire général de la Confédération régionale de l’industrie hôtelière de Marrakech-Safi. Selon ses explications, « l’offre de luxe a reçu une part importante des réservations, étant donné que les personnalités qui privilégient cette offre ont généralement un programme établi ». Les réservations sont faites par plusieurs catégories de touristes.
« Des stars internationales viennent à Marrakech accompagnées de délégations, ce qui fait que leurs arrangements d’hébergement sont effectués des semaines avant leur arrivée », précise Amalik. Les stars internationales ne sont toutefois pas les seuls touristes à faire des réservations. Il y a « de nombreux touristes de différentes catégories et nationalités qui ont choisi de placer cette ville, alliant authenticité et modernité, en tête de liste des villes candidates pour accueillir la nouvelle année », précise-t-il encore.
Amalik note par ailleurs qu’il « y a une disponibilité et une préparation évidentes chez les professionnels actuellement ». « Le travail n’est pas terminé et les aspirations des acteurs restent élevées pour investir les semaines restantes afin que le dynamisme soit global pour tous les établissements de la ville rouge », explique-t-il.
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Dans la région de Drâa-Tafilalet, les hôtels connaissent aussi une forte hausse de réservations. « Les réservations sont actuellement variables au niveau de la région. […] La région connaît en cette période son pic touristique. Chaque année, la nuit de la Saint-Sylvestre est un catalyseur pour ce pic et le pousse à son maximum », fait savoir Soufian Bachar, président de l’Association régionale de l’industrie hôtelière de Drâa-Tafilalet. À l’en croire, il y a des hôtels où il ne reste plus aucune chambre disponible. « L’engouement est de retour comme c’était le cas pendant des années, à l’exception de la période de la pandémie de Covid-19 », précise l’hôtelier de la région du sud-est.
Il constate : « La situation est positive, mais elle reste encore fluctuante. Nous attendons, car il reste encore quelques semaines aux professionnels, sachant que les Marocains viennent également dans le désert à la fin de l’année, et il est connu qu’ils réservent leur hébergement dans les derniers jours, contrairement aux étrangers qui le font très tôt ». Bachar soulignera par ailleurs que « l’offre de luxe à Drâa-Tafilalet en général n’est pas dense, avec la présence d’hôtels et de campements de ce type dans le désert de Merzouga, Zagora et Ouarzazate, mais ils se comptent sur les doigts d’une main ».
Et de conclure : « Cette diversité est bénéfique, et la région aura bientôt des unités hôtelières 5 étoiles, conformément à l’évolution des professionnels en matière de services dans cette région ».
