Dans un communiqué, « Maroc Environnement 2050 » alerte sur la dégradation de la qualité de l’air dans la ville ocre. La pollution atmosphérique a atteint un niveau « insupportable », selon l’association, qui craint que les travaux d’élargissement des routes n’aggravent encore la situation en favorisant la circulation automobile.
Le mouvement plaide pour un investissement massif dans les transports en commun, jugés actuellement « inefficaces » et incapables de répondre aux besoins d’une métropole comme Marrakech, précisant que des transports publics performants et respectueux de l’environnement permettraient de réduire les embouteillages et d’améliorer la qualité de vie des citoyens.
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L’association appelle également à la création de pistes cyclables sécurisées et entièrement séparées de la circulation automobile. Elle dénonce l’état actuel des pistes cyclables, régulièrement envahies par les voitures, les bus et les taxis, ce qui les rend dangereuses pour les cyclistes. Elle préconise également de séparer les voies dédiées aux vélos de celles réservées aux motos, en raison des différences de vitesse et de gabarit.
L’association insiste sur la nécessité d’adopter une vision globale et durable de la mobilité urbaine, afin de faire de Marrakech une ville moderne, agréable à vivre et respectueuse de l’environnement.
