Le Sénat des États-Unis a approuvé sans surprise la nomination de Marco Rubio à la tête de la diplomatie. La candidature de l’ancien sénateur de Floride a reçu l’adhésion de 99 sénateurs présents lors du vote, sur 100 membres de la Chambre haute, et aucune opposition.
Marco Rubio, proche du président Donald Trump, a longtemps défendu la coopération avec le Maroc. En témoignent ses déclarations de la semaine dernière, lors d’une séance au Sénat consacrée à l’Afrique. Il a salué les avancées réalisées par le Maroc, notamment après son engagement, le 10 décembre 2020, dans le processus des accords d’Abraham, lancé durant le précédent mandat de Donald Trump (2017 – 2021). Il a toutefois déploré des relations économiques avec Rabat en decà de la profondeur des liens politiques et historiques entre les deux pays.
Des médias algériens avaient accusé, en septembre 2022, Rubio d’être à la solde du lobby marocain à Washington. Ils réagissaient, alors, à l’initiative de l’ex-sénateur appelant Antony Blinken à prendre des sanctions contre l’Algérie pour son «financement» de l’invasion russe en Ukraine, conformément au «Countering America’s Adversaries Through Sanction Act», adopté par les sénateurs et les députés et signé ensuite, en août 2017, par le président Donald Trump.