Dans une décision qui reflète le resserrement de ses politiques protectionnistes, l’Union européenne a annoncé son intention d’utiliser tous les outils disponibles pour protéger son industrie locale et les emplois qu’il fournit, en imposant des frais de rémunération aux importations de roues en aluminium provenant du Maroc.
La Commission européenne a annoncé dans un communiqué: « imposant des frais compensatoires aux importations de roues en aluminium provenant du Maroc, ce qui contribue à protéger les producteurs de l’Union européenne et à défendre 16 600 emplois face à des pratiques commerciales déloyales. »
Les données du HCR indiquent que les frais imposés entre 5,6%, aux producteurs qui bénéficient uniquement du soutien marocain, tandis qu’il atteint 31,4%, sur ceux qui obtiennent un financement du Maroc et de la Chine dans l’initiative « Belt and Road » (BRI), et cette étape est ajoutée aux frais précédemment imposés sur le même produit le 12 janvier 2023, qui variait entre 9% et 17,5%.
Commentant cette étape, Hisham Mu’tadid, un expert en politiques publiques et en analyse stratégique, a considéré que cette procédure doit être lue dans un cadre stratégique plus large, car « l’Union européenne vise à réduire sa dépendance à l’égard de dans le secteur, en particulier dans le secteur Les voitures, où ils réalisent des percées qualitatives sur le marché européen, soulève la préoccupation des producteurs locaux.
Il a ajouté dans une déclaration à « Al -Alam », que le lien entre ces frais et le soutien chinois accordé à certaines sociétés marocains révèle une dimension géopolitique importante, comme des alliances économiques entre les pays du sud mondial des capitales occidentales sont lues comme un défi direct à leur influence économique et industrielle « , et de ce point de vue, les mesures européennes peuvent être considérées comme un moyen de limiter les expansions de cet impact en imposant des coûts supplémentaires sur les produits supplémentaires sur les produits » de ces dynamiques. »
Mu’tasad a souligné que le Maroc est confronté à un double défi aujourd’hui: d’une part, défendant la compétitivité de son secteur industriel en croissance, en particulier après ses grands succès dans l’industrie automobile et aéronautique. D’un autre côté, « il doit gérer ses relations commerciales et diplomatiques avec l’Union européenne intelligemment, pour préserver les gains qu’il a accumulés sur le marché européen, ce qui oblige Rabat à améliorer les canaux de négociation et à prouver que ses politiques industrielles sont conformes aux règles commerciales internationales. »
Le porte-parole estime que « cette orientation européenne n’est peut-être pas seulement une étape économique, autant qu’elle est une indication de la re-prioritisation sur le marché mondial, car l’Europe n’est plus en mesure de contenir la concurrence provenant des économies émergentes. Cette situation impose aux pays en développement qui adoptent des stratégies plus dynamiques pour confronter à ces politiques protectionnistes, que ce soit par les organisations internationales telles que l’organisation mondiale, ou par l’amélioration de l’intégration économique entre » les pays.
He concluded his analysis of his analysis by emphasizing that these compensatory fees reflect deeper transformations in the global economic system, as commercial competition has become intertwined with geopolitical dimensions, « For Morocco, dealing with this challenge will require an integrated strategic vision, combining the strengthening of negotiating power within international institutions, and developing production and innovation capabilities, to preserve its position in the European market, while expanding its economic options at the level Mondial.