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L'Organisation des Femmes Indépendantes d'Oujda discute des propositions d'amendement du Code de la Famille

L'Organisation des Femmes Indépendantes d'Oujda discute des propositions d'amendement du Code de la Famille


Science électronique – Muhammad Belbashir

Le samedi 18 janvier 2025, la Grande Salle du siège de l'Inspection du Parti de l'Istiqlal à Oujda a été témoin de l'organisation d'une table ronde intitulée : « Lecture des propositions de modification du Code de la famille », à l'initiative de l'Association des Femmes de l'Istiqlal. Organisation, dirigée par le professeur Fatima Benazza, représentante parlementaire et greffière de la branche de l'organisation. A cette réunion ont participé Mohamed El-Zein, l'inspecteur du parti, Rachid Zamhout, le secrétaire régional, Mohamed Mokhtari, le secrétaire de la branche, et des membres du Conseil national, ainsi qu'Ayad Lazaar, l'inspecteur de la région de Jerada, un groupe de des femmes membres de l'organisation dans les antennes de Jerada et de Tiouli, ainsi qu'un certain nombre d'étudiants de l'Université Mohammed Ier.

La discussion a été modérée par le Dr Muhammad Al-Janati, professeur de l'enseignement supérieur spécialisé en droit, le Dr Youssef Loukili, professeur de l'enseignement supérieur spécialisé en législation, et le professeur Kaltouma Dahoush.

Au début de la réunion, Mohamed El-Zein a souhaité la bienvenue aux participants, soulignant que le Code de la famille représente l'épine dorsale de la société marocaine. Il a souligné que le Parti de l'Istiqlal a toujours été au centre des discussions liées aux questions féminines, qui constituent un pilier fondamental dans divers domaines. Il a exprimé sa dénonciation des tentatives visant à mettre en doute les décisions du Conseil scientifique suprême, seul organe chargé d'émettre des fatwas conformément à la Constitution marocaine.

Fatima Benazza a indiqué que l'organisation de cette table ronde a coïncidé avec l'anniversaire du document réclamant l'indépendance, notant que le code de la famille, qui bénéficie d'un haut patronage royal, constitue une démarche qualitative qui reflète les aspirations de la société marocaine. Elle a expliqué que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a tracé une feuille de route claire dans son noble discours, confirmant que l'interdit n'est pas permis ou que le permis est interdit, tout en renvoyant les propositions au Conseil scientifique suprême, ce qui a suscité un large débat dans les pays marocains et arabes. cercles.

Benazza a souligné que le Parti de l'Istiqlal, dont le leader Allal El Fassi fut l'un des premiers défenseurs des droits des femmes, apprécie les efforts déployés pour élaborer le code de la famille en accord avec les valeurs nationales et religieuses.

Kaltouma Dahoush a indiqué que l'appel à modifier le Code de la famille répondait à de larges demandes sociétales, considérant que les questions familiales reposent sur les dispositions établies de la charia, avec une portée limitée pour l'ijtihad dans certaines branches qui ne touchent pas aux fondements de la charia, comme l'héritage et mariage.

Les Drs Mohamed Al-Janati et Youssef Loukili ont discuté des défis associés à la discussion sur le blog, soulignant que l'extrémisme dans la proposition conduit à des réactions extrémistes. Ils ont appelé à une discussion apaisée et responsable pour parvenir à des solutions de compromis qui profitent à tous les Marocains. Loukili a souligné qu'un investissement politique dans le Code de la famille est inacceptable, étant donné qu'il s'agit d'une question qui concerne chaque citoyen marocain, soulignant la nécessité que les lois soient cohérentes avec la réalité pour éviter de les contourner.

Les participants ont évoqué l'importance de fixer des normes claires pour les textes législatifs, notamment la présence d'une référence nationale claire pour les questions familiales. Ils ont souligné que malgré l'absence jusqu'à présent d'un texte juridique ou d'un projet de loi écrit, les propositions soumises au Conseil scientifique suprême pourraient faire l'objet d'un examen et d'une discussion.

La table ronde s'est terminée par une discussion sérieuse et fructueuse, caractérisée par des interventions significatives des personnes présentes. Tous ont souligné la nécessité de poursuivre un dialogue constructif sur le Code de la famille, garantissant la réalisation de la justice sociale et préservant les valeurs marocaines authentiques.



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