A l'heure où les machines de l'armée d'occupation israélienne rongent toujours plus de terres syriennes, profitant des effets de la chute du régime d'Assad et de la préoccupation du pays à formuler son nouvel avenir, le gouvernement israélien, hier dimanche, a unanimement a approuvé un budget d'une valeur de 40 millions de shekels (12 millions de dollars) pour mettre en œuvre un plan visant à doubler le nombre de colons dans le Golan syrien occupé.
Un communiqué publié par le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : « À la lumière de la guerre et du nouveau front auquel fait face la Syrie, et sur la base du désir de doubler la population du Golan, le Premier ministre a donné aujourd'hui son approbation finale. d'une correction préliminaire d'un plan visant à encourager le développement démographique dans les colonies du Golan « Katsrin ».
Dans un avenir proche, le gouvernement devrait allouer 111 millions de shekels pour fournir une première réponse à la réhabilitation des colonies dans le nord. Selon un communiqué publié par le ministre de l'Immigration et des Missions nationales, Orit Struk, le montant susmentionné sera alloué à la réhabilitation de 41 villages adjacents à la frontière. L'objectif est de fournir une aide initiale et immédiate pour réhabiliter les structures publiques de chaque colonie et préparer chacune d'entre elles à accueillir ceux qui ont été évacués de leurs foyers il y a environ un an et deux mois pendant la guerre au Liban.
Dès les premiers instants de la chute du régime de Bachar al-Assad, l'État occupant a intensifié ses attaques sur plusieurs sites en Syrie et a achevé l'occupation du mont Hermon et des terres syriennes s'étendant sur de vastes zones, affirmant qu'il s'agissait de mesures temporaires et dans le cadre d'une le cadre de mesures défensives après la chute du régime, profitant de l'absence de l'armée en Syrie et de la période de transition dont le pays a besoin pour organiser ses affaires. L’État occupant pourrait exploiter cela lors de négociations futures, pour tenter d’imposer des conditions garantissant le calme relatif auquel il est habitué sur le front syrien.