Dans une situation sans précédent, le gouvernement démissionnaire dirige la France depuis 40 jours, le président français Emmanuel Macron poursuivant ses consultations pour trouver un Premier ministre, après avoir refusé de former un gouvernement de gauche.
Les choses apparaissent tendues et ambiguës au vu des réticences de Macron à inclure des partis d'extrême droite et d'extrême gauche dans les consultations en cours, en échange du refus de certains responsables invités de participer à ces consultations, dont certains que l'Elysée hésite à révéler.
Ces nouvelles consultations interviennent après que Macron a refusé lundi de former un gouvernement issu du Nouveau Front populaire, la coalition de gauche en tête des résultats des élections législatives anticipées, invoquant le prétexte de préserver la « stabilité des institutions » pour rejeter cette option. D’autres blocs politiques, du centre à l’extrême droite, ont juré de refuser leur confiance au gouvernement. À l’extrême gauche, il l’a jugé « dangereux », ce qui a provoqué la colère du Nouveau Front populaire, qui l’a accusé de « nier la démocratie ».
La France fière a appelé la gauche radicale, membre du groupe Socialistes, Écologistes et Communistes de l'Alliance des gauches, à manifester le 7 septembre contre la décision de Macron, au moment où Olivier Faure, chef du Parti socialiste, annonçait qu'il ne participerait pas. lors de nouvelles consultations à l'Elysée, dénonçant une « farce démocratique », tandis que la leader écologiste Marine Tondolier a déclaré : « Nous ne continuerons pas ce cirque ».