Le kickboxeur belgo-marocain Jamal Ben Saddik a bénéficié, lundi 11 septembre, de la libération conditionnelle, dans le cadre de l’enquête en cours sur un enlèvement lié au trafic de cocaïne. Il y a deux semaines, la chambre du conseil a décidé de le libérer sous conditions sans bracelet électronique, mais le parquet a fait appel. La juridiction de second degré a autorisé la sortie de l’ancien champion du monde, mais avec le dispositif de surveillance à distance.
Le quotidien belge Gazet van Antwerpen rappelle que Jamal Ben Saddik a été arrêté début juillet, pour les faits dont un jeune anversois de 29 ans a été victime. Selon le journal, le concerné serait un docker, aurait été enlevée à la suite d’un différend concernant des accords non respectés sur l’acheminement d’une cargaison de drogue.
Le boxeur de 33 ans a été initialement arrêté pour ses liens présumés avec des faits d’enlèvement et menaces de mort, détention illégale d’armes et participation à une organisation criminelle. Après plusieurs semaines de détention, la cour d’appel a autorisé Ben Saddik à sortir de prison avec un bracelet électronique.
Ce n’est cependant pas la première fois que le sportif est confronté à la justice. En mars 2021, il a été brièvement incarcéré pour la vente de téléphones cryptés utilisés par des criminels dans l’affaire Sky ECC. Bien qu’il n’ait jamais été reconnu coupable de trafic de drogue, le boxeur fait toujours l’objet d’une enquête dans le cadre de ce dossier.
En 2022, la famille de Ben Saddik a par ailleurs été ciblée à cause d’une mésentente en lien avec une affaire de trafic de drogue. Plus récemment, Jamal a été condamné à 40 mois de prison et à une amende de 40 000 euros pour blanchiment d’argent et fraude.
