Le Liban s’est doté d’un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam, après plusieurs semaines de tractations. Le président Joseph Aoun a signé, samedi, un décret officialisant la démission du Premier ministre intérimaire Najib Mikati et la nomination d’un cabinet de 24 ministres sous la direction de Salam.
Désigné le 13 janvier pour former un gouvernement, Nawaf Salam a mené des consultations avec les différents blocs parlementaires afin de recueillir leurs avis sur la répartition des portefeuilles et les choix ministériels. Son équipe devra désormais s’atteler aux nombreux défis économiques et politiques qui pèsent sur le pays.
La formation de ce gouvernement marque une étape cruciale pour le Liban, qui traverse une crise institutionnelle prolongée. L’Union européenne, les États-Unis et les Nations unies ont salué cette avancée, y voyant un signal positif pour la stabilité du pays.
La représentante de l’ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a déclaré que ce gouvernement « annonce un nouveau chapitre plus radieux » pour le pays, tout en soulignant l’importance des réformes attendues pour surmonter les difficultés actuelles.
M.Ba.