Un rapport du groupe de travail thématique temporaire à la Chambre des représentants met en avant le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’amélioration de l’efficacité des parlements. L’IA permettrait une analyse rapide et précise des données législatives, facilitant la prise de décision, la formulation des lois et la communication avec les citoyens. Elle est également perçue comme un levier pour renforcer la participation civique et le contrôle des politiques publiques.
Toutefois, le rapport souligne plusieurs défis majeurs, notamment ceux liés à la transparence, à la protection des données personnelles et au risque de biais algorithmiques. Il insiste sur l’importance d’un encadrement juridique et éthique de l’usage de ces technologies afin de préserver les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux. L’IA ne saurait remplacer le jugement humain, mais elle peut en renforcer l’efficacité, si elle est utilisée avec discernement.
Le document explore aussi les perspectives concrètes pour le Parlement marocain, comme la transcription en temps réel des débats, la génération de résumés et l’organisation intelligente des archives. Il souligne enfin que l’intégration de l’IA dans le processus législatif nécessitera de nouvelles compétences techniques et une adaptation progressive des pratiques parlementaires, dans une logique d’innovation maîtrisée.
