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L’exposition de l’hypocrisie politique des autorités algériennes .. écrit par // abdo haqi

L’exposition de l’hypocrisie politique des autorités algériennes .. écrit par // abdo haqi


Encore une fois, l’Algérie se présente comme un défenseur enthousiaste des droits de l’homme en exprimant sa «préoccupation» concernant la situation humanitaire en Palestine et le Sahara marocain. Cependant, cette position cache une hypocrisie flagrante par les autorités algériennes, qui utilisent des problèmes internationaux pour prêter attention aux violations systématiques des droits fondamentaux de son pays.

L’ambassadeur de l’Algérie et son représentant permanent auprès des Nations Unies ont récemment condamné Rashid Maladhan, lors de la 58e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, des « violations systématiques des droits de l’homme » en Palestine et au Sahara marocain. Il a appelé à l’envoi d’une mission de trait des faits et à la préparation d’un rapport détaillé au Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette annonce, qui peut sembler noble à première vue, révèle, surtout, les contradictions du régime algérien, qui supprime fortement toute opposition à son territoire.

Alors que les dirigeants algériens condamnent les «occupations prolongées» et les «crises humanitaires», ils ignorent les attaques contre les libertés fondamentales de leur même état, car les militants politiques, les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme sont soumis à l’arrestation et à l’emprisonnement régulièrement avec des excuses fragiles. La liberté de la presse est terminée et toute voix d’opposition est étranglée par des procès arbitraires et de lourdes décisions. Le régime empêche également l’émergence d’une société civile indépendante et criminalise l’opposition sous le couvert de lutter contre le terrorisme ou de déstabiliser l’État.

De plus, l’Algérie déclare son engagement envers le pluralisme et les droits de l’homme en mettant en évidence le rapport à mi-parcours soumis à un examen périodique complet et en accueillant le Rapporteur spécial des Nations Unies. Mais ces étapes restent purement cosmétiques et visent à améliorer l’image du système sans faire de réelles réformes. L’Algérie continue également de violer les droits de l’Assemblée et la formation d’associations, car il interdit systématiquement des manifestations pacifiques et travaille à résoudre des organisations indépendantes qui osent contester leur autorité.

Le paradoxe est plus évident lorsque nous surveillons la politique étrangère de l’Algérie. Bien qu’il se présente en tant que défenseur du peuple Sahrawi, il refuse de reconnaître les aspirations démocratiques du peuple algérien, alors que l’armée et les élites profitent de la question marocaine du Sahara en tant que moyens géopolitiques contre le Maroc, au lieu de rechercher une solution pratique et pacifique au conflit.

L’exploitation des problèmes externes vise principalement à détourner l’attention des défis internes et à maintenir le discours national pour consolider son autorité.

Le discours algérien sur les droits de l’homme en Palestine et au Sahara est similaire à une manœuvre diplomatique visant à cacher les abus autoritaires du régime. Au-delà d’être un parti crédible et efficace sur la scène internationale, il joue l’art théâtral de la duplication politique: condamner l’injustice dans d’autres endroits et maintenir la répression à la maison.

Abdo Haqi



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