Les autorités saoudiennes ont exécuté huit personnes en une journée, dont sept étrangers reconnus coupables de trafic de drogue, selon les médias officiels, le Royaume a continué de mettre en œuvre des condamnations à mort à un rythme accéléré.
Et l’agence de presse saoudienne (SPA) a rapporté dans deux déclarations samedi soir, que les autorités avaient exécuté quatre Somaliens et trois Éthiopiens dans la région de Najran (Sud) « pour être condamné pour hachish hachish au royaume ».
Dans une troisième déclaration, Spa a rapporté qu’un saoudien reconnu coupable d’avoir « tué sa mère en lui tirant dessus » dans la région d’Asir (sud).
Depuis le début de 2025, l’Arabie saoudite a exécuté 154 personnes dans des cas liés à la drogue, ce qui constitue jusqu’à présent la majorité des condamnations à mort de 230, selon un recensement de l’agence France -presse sur la base des données officielles.
Cette année, l’Arabie saoudite a exécuté 129 étrangers, dont 118 personnes dans des cas liés à la drogue.
L’Arabie saoudite n’avait exécuté que 128 personnes au troisième août 2024. Cependant, il continue cette année pour effectuer les exécutions à un rythme accéléré, ce qui menace la possibilité de dépasser le numéro 2024, qui est de 338.
Les experts de l’agence France -Presse ont déclaré que l’augmentation remarquable du nombre d’exécutions est liée au lancement des autorités saoudiennes comme une « guerre contre les drogues » en 2023, dans le contexte de la confrontation d’une utilisation croissante du captagon, un type de métamafitamine, dans le royaume qui est un des marchés les plus importants de cette substance au Moyen-Orient, selon les États-Unis.
Les autorités n’ont pas répondu aux questions de l’AFP le mois dernier sur les raisons de l’accélération des exécutions des cas de médicament en particulier.
L’Arabie saoudite a repris fin 2022 pour mettre en œuvre des condamnations à mort contre les délits liés à la drogue, après avoir suspendu la mise en œuvre de cette punition dans de tels cas pendant environ trois ans. J’ai exécuté 19 personnes en 2022 et deux personnes en 2023 et 117 en 2024, selon l’AFP.
Les organisations des droits de l’homme affirment que ces exécutions sapent les efforts de l’Arabie saoudite pour améliorer son image en introduisant des réformes sociales et économiques au sein de la « Vision 2030 ».
Cependant, les autorités saoudiennes confirment que les condamnations à mort sont mises en œuvre après que l’accusé épuise tous les diplômes de litige, soulignant qu’ils sont désireux de « établir la sécurité et de rendre justice » ainsi que leur aventure pour « lutter contre les drogues de toutes sortes ».