Des rapports espagnols publiés par le journal « El Tempo » ont révélé les inquiétudes du gouvernement de Pedro Sanchez quant au fait que le Maroc s'oriente vers l'ensemencement des nuages comme moyen d'améliorer ses ressources en eau, à la lumière de l'aggravation de la crise de la sécheresse, qui est devenue un défi structurel. Le Maroc a décidé ces dernières années d'étendre l'utilisation de la technologie d'ensemencement artificiel des pluies, basée sur l'ensemencement des nuages pour augmenter les précipitations.
Le journal rapporte que le gouvernement marocain a alloué 10 millions d'euros l'année dernière pour soutenir cette technologie, qui a suscité l'inquiétude dans les régions voisines comme le sud de l'Espagne et Ceuta et Melilla occupées. Le gouvernement espagnol s'est dit préoccupé par le fait que cette intervention artificielle sur le climat puisse entraîner des conséquences imprévues, telles que des inondations dans des zones peu habituées aux fortes pluies, une modification de l'humidité relative de l'atmosphère ou même des sécheresses dans des zones inattendues.
Selon ce qu'a rapporté le journal « Hespress », les experts du climat ont dissipé ces craintes circulant dans les médias espagnols, estimant que ce qui est dit dans le rapport ne repose pas sur des preuves scientifiques solides ou des preuves historiques, et reste simplement des estimations dont l'exactitude ne peut être confirmé.
Ces experts ont souligné que l'efficacité de l'ensemencement artificiel des nuages reste limitée, ce qui réduit la possibilité de provoquer des inondations majeures, que ce soit au Maroc ou en Espagne. Ils ont également renouvelé leur appel au Maroc pour qu'il passe à des technologies plus efficaces pour mieux assurer la sécurité de l'eau.
