Dans une décision qui reflète la sensibilité des relations diplomatiques entre Madrid et Rabat, le ministère espagnol de la Défense a décidé d’annuler toutes les activités qui ont été programmées pour commémorer le centenaire du processus d’atterrissage d’Al -Hoceima, qui est l’une des opérations militaires espagnoles les plus importantes du XXe siècle. Selon le journal espagnol El Confidential Digital, la décision était basée sur les directives directes de la ministre de la Défense Margarita Robiles, qui préféraient éviter toute décision qui pourrait entraîner des tensions avec le Maroc.
Le processus d’atterrissage al -Hoceima, qui a eu lieu en 1925, est un tournant dans la guerre des campagnes, car il a joué un rôle décisif dans la publication de la résistance dirigée par Muhammad bin Abdul Karim al -Khattabi contre les occupations espagnols et françaises. L’opération a été un précédent dans l’histoire militaire, car elle représentait le premier atterrissage amphibie soutenu par l’air et en utilisant des réservoirs, avec la participation des armées de l’Espagne et de la France.
L’armée espagnole et l’état-major général avaient préparé un programme pour commémorer cet anniversaire, mais la décision politique est intervenue pour annuler toute manifestation festive, dans une décision qui est expliquée comme une tentative d’éviter un affrontement diplomatique avec le Maroc, qui a toujours considéré ce stade de son histoire comme un chapitre de résistance contre le colonialisme.
Cette décision vient dans un contexte dans lequel les deux pays assistent à un rapprochement prudent après des années de tensions politiques, en particulier dans des fichiers sensibles tels que la question du Sahara, l’immigration et la sécurité et la coopération économique. Madrid semble chercher à éviter toute étape susceptible de restaurer la tension, en particulier à la lumière de la nécessité d’améliorer la coopération avec Rabat dans d’importants problèmes régionaux et internationaux.
Cette décision soulève des questions sur la façon dont l’Espagne a traité son passé colonial dans le nord du Maroc et sa volonté de prendre en compte les sensibilités historiques dans ses politiques étrangères.