Dans le cadre de ses efforts en cours pour réduire l’immigration illégale, le gouvernement espagnol a annoncé l’allocation de 20,4 millions d’euros pour améliorer la coopération en matière de sécurité avec la Mauritanie, le Sénégal et le Maroc. Ce financement vise à soutenir les capacités des forces de sécurité dans ces pays, en fournissant la formation et l’équipement nécessaires pour améliorer le contrôle des frontières et aborder les réseaux de contrebande humaine.
Cette annonce est venue en réponse à une enquête soumise par un membre du Sénat pour le parti « Fox », où le gouvernement de Pedro Sanchez a confirmé que ces fonds sont spécifiquement orientés vers la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le cadre d’une stratégie plus large qui s’appuie sur l’amélioration de la coopération avec les pays de transit et la source, plutôt que le contenu avec des mesures de sécurité à l’intérieur du territoire espagnol.
Cette étape fait partie de la politique espagnole pour faire face aux défis croissants liés au flux de migrants, en particulier à travers les chemins marins qui mènent aux îles Canaries et à la côte espagnole. Il se présente également dans le contexte de l’augmentation de la pression européenne pour trouver des solutions efficaces à la crise de l’immigration, au milieu des appels croissants pour adopter une approche plus complète, qui comprend l’amélioration des conditions économiques et de développement dans les pays exportant des migrants.
Malgré l’importance de ce soutien à renforcer les capacités des pays partenaires dans le contrôle de leurs frontières, certaines organisations de droits de l’homme pensent que les solutions de sécurité seules ne sont pas suffisantes, car les causes radicales de la migration, telles que la pauvreté et l’absence d’opportunités économiques, doivent être traitées afin d’obtenir des résultats durables à long terme.