Ces derniers refusent d’appliquer la nouvelle réglementation, pointant du doigt les difficultés rencontrées avec les détenteurs des autorisations de taxi, mais aussi le manque de soutien financier pour renouveler leurs véhicules. Un soutien qui avait pourtant été promis, avant d’être suspendu le 31 décembre dernier.
De l’autre côté du ring, des associations de citoyens se félicitent de cette mesure. Pour elles, il était grand temps de mettre fin à la circulation de véhicules vétustes, mettant en danger la sécurité des passagers.
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La note du ministère de l’Intérieur est claire : les propriétaires de taxis doivent moderniser leur flotte et garantir des véhicules en bon état, respectant les normes techniques et de sécurité en vigueur. Le bras de fer ne fait que commencer.
En 2022, le Maroc avait lancé un programme de renouvellement de ses taxis, avec plus de 56 000 véhicules neufs mis en circulation. Ce programme s’inscrivait dans une stratégie globale d’amélioration du secteur, qui comprend également un renforcement de la professionnalisation des conducteurs, la modernisation des services, la formation et un meilleur système d’information.
De nouvelles réglementations avaient été mises en place, exigeant notamment que seuls les conducteurs professionnels puissent exploiter des taxis.