À Al Hoceïma, la plupart des services touristiques dans les hôtels, restaurants et cafés ont connu une forte augmentation, sapant ainsi les vacances des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et des habitants en cette période estivale marquée par l’affluence des touristes.
Le prix du « tacos » a presque doublé, passant de 40 dirhams à 70 dirhams dans certains établissements, et celui d’une salade pour une personne de 35 dirhams à 60 dirhams. Certains plats populaires ont également connu une hausse vertigineuse, s’inquiète le site local Nadorcity. Un plat de couscous pour une personne a doublé passant de 40 dirhams à 80 dirhams dans certains restaurants du centre-ville. Le prix des boissons gazeuses a également augmenté. Ces prix dépassent largement ceux pratiqués dans les villes et zones touristiques des autres régions du Maroc et même dans la même région.
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Cette flambée des prix inquiète de nombreux activistes des réseaux sociaux et des passionnés du secteur touristique. Ils craignent que ces comportements « temporaires » n’endommagent la région et le secteur touristique. Ils font savoir que la hausse des prix des services touristiques à Al Hoceïma a déjà poussé de nombreux MRE et touristes à changer de destination touristique.
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Certains d’entre eux appellent les autorités compétentes à surveiller les différents établissements, hôtels et autres installations touristiques, pour s’assurer dans un premier temps de la sécurité sanitaire des produits proposés et des lieux de préparation de ces repas, puis contrôler la hausse excessive des prix des services touristiques et « réduire » cette cupidité qui reste éloignée du niveau des services offerts et n’a aucun lien avec le principe de liberté des prix.