Cette évolution découle d’une volonté des pouvoirs publics d’encadrer plus strictement les relations de travail dans ce secteur, s’inscrivant dans un vaste projet de protection sociale initié par le roi Mohammed VI.
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Désormais, les gouverneurs des provinces, sur la base d’une circulaire du ministère de l’Intérieur, conditionnent les autorisations d’exploitation de taxis à la signature de contrats de travail avec les chauffeurs (titulaires d’un permis de confiance et d’une carte professionnelle valide) et à leur déclaration auprès des services provinciaux et de la CNSS.
Autre exigence : le nombre de chauffeurs employés doit au minimum égaler le nombre de licences détenues. Les entreprises doivent aussi s’assurer que les taxis soient conduits uniquement par leurs salariés déclarés.
Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a réaffirmé l’engagement du ministère à améliorer les services de taxi, à garantir la stabilité des professionnels et des relations contractuelles, et à améliorer les conditions sociales des chauffeurs.