Après le Polisario, c’est au tour du «parti nationaliste rifain» de solliciter l’Espagne pour un traitement équitable, similaire à celui accordé aux Palestiniens. «Ce que nous espérons de l’Espagne, qui soutient désormais la cause palestinienne, c’est qu’elle n’oublie pas ses obligations envers le peuple du Rif et celui du Sahara occidental», a déclaré Redouane Oussama, président de ce mouvement séparatiste, lors d’une réunion à Bruxelles.
«La question sahraouie, tout comme celle des Palestiniens, est inscrite à la Quatrième Commission des Nations unies en tant que cas de décolonisation inachevée. Il est donc crucial que l’Espagne soutienne également le droit du peuple sahraoui», rapporte un média proche du Polisario.
Redouane Oussama a également exhorté le gouvernement espagnol à «s’allier avec le Rif plutôt qu’avec le régime marocain, qui revendique pourtant des parties du territoire national espagnol». Il y a quelques semaines, il avait défendu «la souveraineté de l’Espagne» sur Ceuta, Melilla et les îlots de la Méditerranée occidentale, soulignant que «c’est un fait historique indéniable», selon ses déclarations à un média ibérique. Les séparatistes rifains ont également demandé des armes à l’Espagne pour «protéger Melilla».
Pour rappel, le 28 mai 2024, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a reconnu l’État de Palestine.