Malgré les appels, les pétitions, les interpellations du gouvernement par les députés, les exhortations du Parlement au ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, les Marocains continuent de subir la loi des intermédiaires de rendez-vous de visa Schengen. Conséquence : les rendez-vous sont désormais obtenus à prix d’or.
Le phénomène des intermédiaires illégaux dans l’obtention des rendez-vous de visa Schengen prend de l’ampleur. Obtenir des rendez-vous dans les agences mises en place par les pays européens pour ces visas s’avère presque impossible. Les Marocains qui cherchent ce fameux sésame pour pouvoir profiter de leurs vacances en Europe se voient contraints de se tourner vers les intermédiaires. Ceux-ci n’hésitent pas à exiger des montants exorbitants pouvant atteindre 10 000 dirhams pour un seul rendez-vous, rapporte Assabah. En plein été, ces intermédiaires gagnent un « pognon de dingue » sur le dos des demandeurs de visa Schengen.
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Des témoignages recueillis par le quotidien, il ressort que les Marocains désirant voyager à l’étranger, pour leurs vacances estivales ou pour rendre visite à leurs proches, sont de plus en plus victimes de chantage. Ainsi, ils se trouvent face à une seule alternative : payer ces intermédiaires pour avoir accès à un rendez-vous permettant de déposer le dossier pour la demande de visa. Ce rendez-vous ne garantit toutefois pas l’obtention de visa.
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Sans une intervention efficace du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, les Marocains continueront de subir la loi des intermédiaires de rendez-vous de visa Schengen.