Le bureau du procureur du district central de Séoul a déclaré dimanche 21 juillet que Kim avait été interrogé en face-à-face samedi dans un bâtiment gouvernemental tenu secret, pendant environ 12 heures.
Le scandale porte sur des allégations selon lesquelles Kim aurait reçu illégalement un sac à main de la marque de luxe Christian Dior d'une valeur d'environ 3 millions de wons (2 175 dollars) et d'autres cadeaux coûteux du pasteur américano-coréen Choi Jae-young en septembre 2022 en échange de… services.
L'assistante de Kim a déclaré aux procureurs plus tôt ce mois-ci que la première dame lui avait ordonné de restituer le sac à main le jour même où il lui avait été remis, mais l'assistante a affirmé qu'elle avait oublié parce qu'elle était trop occupée par d'autres tâches.
Par ailleurs, les procureurs ont interrogé Kim pour la première fois sur son implication présumée dans une affaire de manipulation d'actions impliquant Deutsche Motors, un distributeur BMW en Corée du Sud, entre 2009 et 2012.
Les procureurs ont envoyé un questionnaire écrit à Kim à deux reprises en décembre 2021 et l'année dernière, mais n'ont pas reçu les réponses nécessaires.
L'affaire de manipulation d'actions est centrée sur des allégations selon lesquelles Kwon O-soo, l'ancien président de Deutsche Motors, aurait conspiré avec des acteurs influents du marché pour manipuler les cours des actions de l'entreprise entre décembre 2009 et décembre 2012.
La Cour d'appel devrait condamner Kwon en septembre, après qu'il ait été condamné à une peine de prison avec sursis pouvant aller jusqu'à deux ans par un tribunal inférieur.
