Le Comité national des internistes et des résidents a annoncé, dans un communiqué publié hier dimanche, le début d'une grève globale s'étendant sur mardi, mercredi et jeudi (29, 30 et 31 octobre), à l'exception des mesures d'urgence, de rétablissement et de services de garde pour assurer la fourniture continue des soins de base.
Le comité a exprimé sa profonde condamnation de l’ignorance des demandes des médecins par le ministère de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, notant que la position des deux ministères à l’égard de leurs demandes montre une totale « indifférence ». Il a tenu le gouvernement et les parties responsables entièrement responsables de toutes les répercussions pouvant résulter de cette escalade.
La commission a également appelé le nouveau ministre à prendre des mesures sérieuses et sages pour faire face à cette crise, soulignant l'importance d'ouvrir un dialogue constructif garantissant la stabilité du secteur de la santé et les droits de ses travailleurs.
La commission a expliqué que les réunions et correspondances précédentes ont montré l’absence d’une réelle volonté du ministère d’interagir avec les demandes des médecins, ce qui menace d’avoir des effets négatifs qui affectent non seulement les médecins mais aussi la qualité des services de santé fournis aux citoyens. Le comité a également confirmé avoir apporté des solutions justes et équitables, accusant le ministère de suivre une politique d'atermoiements et d'atermoiements.
Il est à noter que les internistes et les résidents avaient déjà paralysé les hôpitaux universitaires par une grève générale les mardi, mercredi et jeudi 22, 23 et 24 octobre 2024, pour protester contre « l’ignorance de leurs revendications et ce qu’ils ont qualifié d’indifférence » de la part du gouvernement. Ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur face à la crise du secteur de la santé.