Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) annonce une «semaine de colère» allant du 25 novembre au 1er décembre 2024, accompagnée de protestations au niveau provincial et régional. Cette mobilisation entraînera, du 25 au 29 novembre, la suspension de tous les examens médicaux dans les centres de diagnostic, ainsi que la tenue d’assemblées générales locales et régionales en préparation du Conseil national prévu le 7 décembre 2024.
Le syndicat a plaidé pour la suspension de la délivrance des certificats de permis de conduire et l’octroi de tous les types de certificats médicaux à l’exception des certificats médicaux d’accompagnement des soins, le boycott des programmes OZEX et similaires, le boycott de la campagne de santé scolaire en raison de l’absence de normes médicales et administratives adéquates, ainsi que le boycott des campagnes chirurgicales «hasardeuses» qui ne sont pas en adéquation avec les normes médicales et les conditions requises de sécurité pour le patient.
Selon la même source, l’organisme syndical a déclaré que le projet de statut des professionnels de santé constitue «un scandale», dans la mesure où il «comporte des dispositions ambiguës liées à la pratique quotidienne dans les établissements de santé et met en cause tout un ensemble de droits et d’acquis fondamentaux garantis dans le statut de la fonction publique. Le statut susmentionné confère au directeur général des pouvoirs de licenciement, de révocation arbitraire, d’abus d’autorité, de décider des horaires et des lieux de travail à sa guise, et de priver la catégorie des médecins de l’avancement en grade selon l’ancienne formule en fixant un quota malheureux».
En somme, le SIMSP a rappelé l’attachement des médecins du secteur public à leurs revendications relatives aux postes financiers centralisés et aux salaires alloués à partir du budget public, outre le statut d’agent public à part entière avec les amendements nécessaires aux lois 08.22 et 09.22, tout en exigeant du gouvernement le respect de ses engagements et l’annulation des décisions contenues dans la loi de finances.
Le syndicat a appelé le gouvernement et le ministère de la Santé à donner une suite immédiate à toutes ses revendications en matière de revalorisations salariales et la promotion des deux grades hors cadre.