Les prix des billets ont atteint 4000 dollars, et les Marocains bloqués au Liban n’ont pas les moyens pour s’en procurer. Face à cette situation, ils appellent le roi Mohammed VI à intervenir en urgence pour organiser leur rapatriement vers le Maroc. Ils plaident pour la mise à disposition de vols exceptionnels pour les transporter vers le royaume, de toute urgence. Ils ont également lancé un appel à l’ambassade du Maroc à Beyrouth qui a enregistré leurs noms.
« Nous vivons dans la panique et la terreur à cause des bombardements indiscriminés des avions israéliens qui ont ciblé plusieurs maisons proches de la nôtre, et nous ne savons toujours pas comment sortir d’ici. […] un raid qui a visé une maison dans une rue voisine a fait chuter mon mari de sa moto, ce qui lui a causé des fractures », a déclaré à Hespress Karima, une Marocaine résidant dans la ville de Sarafand, au sud du Liban. Des craintes justifiées.
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Israël continue de bombarder le Liban après avoir tué Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah libanais. Une frappe aérienne israélienne contre une maison de la ville d’Ain, dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban, a fait 11 morts plus tôt dans la journée de dimanche, a rapporté l’agence de presse officielle libanaise. Selon le ministère libanais de la Santé, six personnes ont été tuées et 91 blessées dans les frappes israéliennes particulièrement violentes sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Plus de 1 000 personnes ont été tuées au Liban et plus de 6 000 blessées à la suite des attaques israéliennes au cours des deux dernières semaines, a indiqué le ministère de la Santé. Près d’un million de personnes pourraient avoir été déplacées par les frappes israéliennes sur le Liban, le plus grand déplacement de population de l’histoire du pays, a affirmé dimanche le Premier ministre libanais, Najib Mikati lors d’une conférence de presse.