Alors que le chômage reste endémique au Maroc, 69 % des salariés marocains se disent prêts à quitter leur emploi actuel et à rechercher de nouvelles opportunités professionnelles, indique cette étude qui explique cette tendance par une insatisfaction des conditions de travail de la part de ces salariés. Dans la région MENA, le Maroc se positionne à la deuxième place en termes d’intention de changer de travail, note-t-on.
Selon le rapport, seulement 16 % des salariés marocains affirment s’épanouir dans leur travail. Au niveau de la région MENA, le Maroc occupe la 9ᵉ place avec un taux de 14 % en ce qui concerne ce critère. Pour ce qui est du stress au quotidien, le Maroc se classe 9ᵉ, avec un taux de 45 %. Le royaume s’adjuge la 8ᵉ place quant à la colère éprouvée quotidiennement au travail, avec un taux de 34 %.
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Quant au sentiment de tristesse sur le lieu de travail, environ 29 % des Marocains déclarent l’éprouver, positionnant le Maroc au 8ᵉ rang dans la région MENA. Aussi, en termes de climat de travail, 35 % des Marocains jugent-ils propice le contexte actuel pour trouver un emploi.
Le rapport relève en outre une baisse notable du bien-être chez les jeunes de moins de 35 ans. En cause, un déséquilibre entre la vie professionnelle et personnelle. En 2023, le taux global de bien-être est passé de 35 % à 34 %, note le rapport, soulignant par ailleurs que la solitude affecte la vie des travailleurs entièrement à distance. 25 % d’entre eux disent subir un isolement quotidien, contre 16 % pour les employés sur site.
