L’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) a dressé un bilan complet de l’année lors de sa conférence annuelle, mettant en avant les tendances qui ont façonné ce secteur.
Les véhicules particuliers (VP) ont tiré le marché vers le haut avec 157 139 unités écoulées, enregistrant une progression de 8,15 %. Des modèles populaires comme la Dacia Sandero et la Renault Clio restent les fers de lance de ce segment. Fait notable, les citadines ont ravi la vedette aux SUV, une première depuis plusieurs années. L’AIVAM explique ce phénomène par le dynamisme des loueurs, qui ont plébiscité ces véhicules compacts et maniables pour leurs flottes.
Du côté des véhicules utilitaires légers (VUL), les ventes ont affiché une forte croissance de 18,81 %, atteignant 19 262 unités.
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Dacia conserve sa place de leader du marché avec une part de 22,3 %, grâce à une gamme de véhicules abordables et conçus pour répondre aux besoins locaux. Renault suit de près avec 16,1 % de parts de marché, s’imposant comme un acteur majeur sur les segments VP et VUL. Hyundai complète le podium (7,4 %), confirmant sa progression sur le marché marocain. Peugeot (6,4 %), Volkswagen, Opel, Citroën, Fiat, Toyota et Kia figurent également parmi les marques les plus populaires.
L’année 2024 a été marquée par l’essor des véhicules électrifiés avec 11 023 unités vendues, contre 7 251 en 2023. L’offre s’est étoffée, passant de 13 marques et 27 modèles électriques en 2023 à 18 marques et 40 modèles en 2024. Si les hybrides restent majoritaires, les véhicules 100 % électriques gagnent du terrain. Toyota domine le marché des hybrides (46 %), devant Hyundai (18 %) et Renault (17 %). BYD s’impose sur le segment des hybrides rechargeables (35 %), suivi de Land Rover (16 %) et Porsche (14 %). Dacia tire son épingle du jeu sur le marché du 100 % électrique avec 40,2 % de parts de marché, devant BYD (10,7 %) et Volvo (9,2 %).
Enfin, le diesel continue son recul, même s’il reste la motorisation dominante. Sa part de marché est passée de 91 % en 2020 à 81 % en 2024, au profit des motorisations essence, hybrides et électriques.
