Dans ce message, l’association rappelle que les Marocains expulsés d’Algérie en décembre 1975 vivaient légalement dans le pays depuis des décennies, contribuant à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et à son développement économique et social. « 45 000 familles marocaines ont été déplacées de manière collective et forcée dans des conditions inhumaines, portant atteinte à la dignité humaine », dénonce l’association.
Qualifiant cet acte de « crime contre l’humanité », l’association souligne qu’il viole le droit international humanitaire et les conventions relatives aux droits de l’homme. Elle implore le roi Mohammed VI d’accorder « toute l’attention nécessaire à ce dossier humanitaire afin qu’il bénéficie de votre bienveillante attention royale ». L’association appelle également à une « solution appropriée en faveur des victimes, leur rendre justice, réparer leurs préjudices et restaurer leur dignité ».
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Malgré les défis, l’association a œuvré sans relâche pour faire connaître cette cause humanitaire, organisant des rencontres, des conférences et des ateliers. « En tant que société civile dédiée à la défense des questions des Marocains ayant été victimes du déplacement forcé collectif d’Algérie en 1975, et face à l’entêtement de l’État algérien à rendre justice et réparer les préjudices subis par les victimes, nous nous efforçons de faire émettre des condamnations officielles de cet acte criminel commis par l’État algérien en 1975. »
L’association collabore avec des institutions marocaines de défense des droits humains, des institutions législatives, des ministères et des partis politiques pour sensibiliser à cette cause et obtenir justice pour les victimes. Fondée à Rabat, celle-ci vise à encadrer les victimes, défendre leurs droits et œuvrer à la mise en place de mécanismes juridiques et diplomatiques pour garantir justice et réparation.