Actuellement, « le prix d’une pastèque varie entre 100 et 150 dirhams », mais les consommateurs ne s’approvisionnent pas, se plaint Najib, un vendeur au marché de gros de Casablanca. Dans une déclaration au site Madar21, il a expliqué que ce prix reste élevé pour les ménages à faible revenu. « Il y a des gens qui gagnent un salaire journalier de 100 dirhams, et ne peuvent pas se permettre d’acheter une pastèque à 70 ou 100 dirhams qui peut-être ne sera même pas sucrée », commente-t-il.
Selon Najib, les effets pervers de la sécheresse sur la production des régions d’Agadir et de Chichaoua, ainsi que la mauvaise qualité des semences utilisées lors de la campagne agricole actuelle, justifient la hausse des prix de la pastèque. Le vendeur a en outre rappelé que les prix ont baissé ces derniers jours, passant de 6 dirhams le kilogramme à 2 ou 3 dirhams au marché de gros. Malgré cette baisse, la demande a chuté au cours des dernières semaines, a-t-il déploré.
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Une tendance qu’il attribue à l’arrivée sur le marché d’autres fruits d’été comme les pêches, les nectarines, et les raisins. « Acheter une pastèque à 70 ou 100 dirhams n’est pas la même chose qu’acheter deux kilogrammes de raisin à 25 dirhams », a ajouté Najib, espérant de meilleures conditions météorologiques la saison prochaine. « Sans pluie, il n’y aura aucune récolte ».
Omar, un autre vendeur au marché de gros de Casablanca, a confirmé la baisse des prix des pastèques qui « varient actuellement entre 3 et 3,5 dirhams au marché de gros, en plus de la qualité disponible », et entre 4 et 5 dirhams au détail. Un autre vendeur, Youssef, a souligné pour sa part que la demande pour la pastèque a baissé malgré la diminution des prix, expliquant ce fait par les récentes pluies qui se sont abattues sur plusieurs villes du royaume et à la hausse des prix de la pastèque en début d’année.