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Les journalistes s'inquiètent… Les dossiers chauds sont sur la table du Comité de la Carte de Presse Professionnelle


*science électronique*

Le mardi 29 octobre 2024, le Comité de la Carte de Presse Professionnelle a tenu sa réunion pour continuer à préparer la réception des candidatures à la Carte de Presse Professionnelle pour l'année 2025, et faire circuler l'enregistrement audio d'une personne affirmant appartenir à un site internet qui invite souhaitant rejoindre le site moyennant une redevance, pour obtenir une carte de correspondant.

Après avoir écouté les présentations des administrateurs et des techniciens concernant la préparation des demandes de carte de presse, les membres du comité ont discuté du sujet de ladite personne et il a été décidé de renvoyer le dossier au président du comité intérimaire de gestion du Affaires du Secteur de la Presse et de l'Édition, dans l'intention de le présenter à l'Assemblée Générale, de prendre les mesures juridiques nécessaires.

Au cours de la discussion sur le suivi des résultats des réunions tenues par le Comité de la Carte de Presse Professionnelle avec les organisations professionnelles, les membres ont évoqué ce qui est promu concernant le système spécial établi par le Comité Intérimaire en 2023, qui est appliqué depuis puis, obtenir la carte de presse pour l’année 2024.

À cet égard, la commission a jugé utile d'apporter quelques éclaircissements sur ce sujet, car l'établissement des réglementations nécessaires qui garantissent l'exercice de la profession de journaliste trouve sa base légale dans le Code de la presse et de l'édition, d'abord à travers les articles 1, 2 et 36 de la loi n° 90.13 portant création du Conseil national de la presse, deuxièmement, à travers les articles 5 et 7 de la loi n° 89.13 relative au régime de base des journalistes professionnels, et troisièmement, à travers la loi actualisant le Comité intérimaire, qui le stipule dans son troisième article. : Toutefois, le comité exerce les mêmes tâches que le Conseil national de la presse.

Ce régime particulier a été instauré, dans le plein respect des exigences de la loi n° 89.13 susvisée, et du décret n° 2.19.121 du 14 mars 2019 fixant les modalités d'octroi et de renouvellement de la carte de presse professionnelle.

Une lecture attentive du contenu du régime spécial permet de reconnaître que ce régime précise les mêmes documents requis dans le décret relatif aux modalités d'octroi et de renouvellement de la carte de presse professionnelle, et qu'il s'agit des documents suivants :

  • Une copie de la carte nationale d'identité ou de séjour au Maroc ;
  • Un extrait de casier judiciaire, datant de moins de trois mois, ou tout document officiel qui le remplace ;
  • Un certificat prouvant son exercice de la profession de journaliste, signé par l'institution journalistique dans laquelle il travaille, qui comporte la nature de la profession qu'il exerce, ainsi que le principal salaire mensuel qu'il perçoit au titre de l'exercice de la profession de journaliste ;
  • Vous avez perçu votre salaire au cours des trois derniers mois ;
  • Une attestation de déclaration de salaire à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ou à un système de réserve sociale spéciale ou à un autre système de couverture sociale obligatoire, comprenant les sommes versées par l'institution de presse en activité depuis la date d'entrée dans le travail.
Le dispositif spécial n'exigeait pas de nouveaux documents, en dehors de ceux prévus par la loi et le décret, mais organisait plutôt le processus d'examen de certains de ces documents, qui devaient être présentés par chaque type de journaliste professionnel (journaliste professionnel, journaliste indépendant, journaliste honoraire). , journaliste stagiaire) ), et a corrigé « l'omission » contenue dans le décret, qui impose au journaliste honoraire (retraité) de déposer sa fiche de paie et son calendrier de déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale, au même titre qu'un journaliste professionnel en exercice. son travail. Alors qu'il ne peut pas fournir ces documents en raison de sa retraite.

En ce qui concerne la plateforme numérique de demande d'obtention d'une carte de presse professionnelle, elle a facilité le travail et son bilan a été positif selon les statistiques enregistrées pour l'année 2024, où un total de 4.639 demandes d'obtention d'une carte de presse ont été reçues, soit dont 4 023 candidatures ont été acceptées, et les candidatures restantes n'ont pas été complétées. La commission note que la mise en place d’une plateforme électronique de carte de presse s’inscrit dans la tendance de l’État marocain à numériser les administrations, tendance mondiale irréversible, pour faciliter les relations avec les parties prenantes et assurer la transparence.

Si l’on compare les statistiques de l’année 2024 aux années précédentes, les éléments suivants apparaîtront clairement :

  • En 2024, 4 023 cartes professionnelles ont été délivrées, dont 690 pour la première fois ;
  • En 2023, 3.433 cartes professionnelles ont été délivrées, dont 427 pour la première fois.
  • En 2022, 3 492 cartes professionnelles ont été délivrées, dont 392 pour la première fois ;

Il convient de noter ici qu'un groupe de journalistes, hommes et femmes, titulaires d'une carte professionnelle, ne renouvellent pas leur carte, il existe donc une divergence dans les chiffres si l'on compare les années susmentionnées.

Ces statistiques démentent les rumeurs circulant selon lesquelles le système spécial créerait des obstacles à l'obtention d'une carte professionnelle, puisque la commission a distribué 4 023 cartes, dont 690 nouvelles, dépassant les années précédentes.

Quant à la question qui a suscité la polémique, de la part de certains, il s'agit d'une procédure administrative normale qui concerne la catégorie des directeurs de publication et non les femmes journalistes et les journalistes salariés. Il s'agit pour la première fois de ceux qui souhaitent inscrire leur entreprise sur la plateforme numérique, puisqu'il leur a été demandé de déposer un dossier administratif, une procédure connue pour son succès sans précédent puisque 57 entreprises ont déposé leur dossier administratif sur la plateforme, et leurs directeurs ont reçu une carte de directeur de publication, tandis que deux seulement ont refusé de présenter les documents nécessaires, l'un d'eux a déposé un recours devant le tribunal administratif et son recours a été rejeté.

Concernant les demandes rejetées, le comité informe que six (6) d'entre elles ont fait l'objet d'un recours de la part de leurs propriétaires devant le Tribunal Administratif de Rabat, où celui-ci a décidé d'en rejeter quatre (4) au motif que leurs propriétaires ne disposaient pas des documents requis, tandis que deux (2) requêtes sont toujours pendantes. Une décision à leur sujet est en cours devant le tribunal compétent.

Le Comité intérimaire a souhaité impliquer les ordres professionnels représentatifs des journalistes et des éditeurs et contribuer au processus de préparation à la réception des demandes de carte professionnelle de journalisme. Au cours de la période allant du 24 septembre au 4 octobre 2024, une série de réunions s'est tenue. auxquels participent les organismes professionnels suivants :

  • Syndicat National de la Presse Marocaine ;
  • Fédération marocaine des éditeurs de journaux ;
  • Association Marocaine des Médias et des Editeurs ;
  • Fédération marocaine des médias ;
  • Université Nationale de Journalisme, Médias et Communication ;
  • Union des petites entreprises de presse.

Ces réunions ont abouti aux conclusions suivantes :

  • En attendant la signature d'une nouvelle convention collective, il a été décidé de poursuivre l'adoption du salaire minimum fixé à 4 000 dirhams par mois pour l'obtention d'une carte professionnelle de journalisme ;
  • Il a été convenu de préciser deux étapes pour le dépôt des dossiers relatifs aux demandes de cartes de presse professionnelles pour l'année 2025 via la plateforme numérique, la première durant les mois de novembre et décembre 2024, et la seconde durant les mois de mars et avril 2025. Deux Des étapes ont également été allouées pour compléter les dossiers comportant des documents manquants, la première durant les mois de janvier et février 2025. La seconde durant les mois de mai et juin 2025.

Le Comité intérimaire enverra un mémorandum détaillé à ces organismes professionnels et attend d'eux qu'ils soumettent leurs observations et suggestions, basées sur la loi, les arguments et les preuves, et elles seront traitées dans un esprit positif.



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