Après les go-fast, les hélicoptères et les drones, les trafiquants de drogue ont recours à une nouvelle arme : le jet-ski. Les passeurs d’immigrés clandestins vers les côtes espagnoles en font également usage. Fort de ce constat, les forces de la gendarmerie royales et celles de la sûreté nationale relevant de la ville de Tanger ont été instruits à l’effet de renforcer les contrôles sur les jet-skis, surtout en cette période estivale où ces engins sont nombreux sur les côtes du nord du Maroc.
Une vaste opération d’identification des jet-skis a été menée par les forces de police ces derniers jours, avec pour objectif : s’assurer que certains individus recherchés par la justice pour leur implication dans le trafic de drogue ne figurent pas parmi les utilisateurs de ces engins à des fins criminelles et de vérifier les jet-skis que les camions ou voitures transportent, ainsi que l’identité de leurs propriétaires. Elles ont donc procédé à la saisie de tous les jet-skis dont les documents ne sont pas règlementaires, tant sur les plages qu’au niveau des axes routiers où ils sont tractés ou transportés par des voitures ou camions, rapporte Al Akhbar.
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Les informations selon lesquelles les jet-skis sont devenus ces derniers temps le moyen le plus utilisé par les trafiquants de drogue en raison de leur rapidité s’avèrent vérifiées. Lors de leur audition devant le tribunal, plusieurs personnes interpellées dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à partir des côtes du nord du Maroc ont avoué avoir non seulement mené de nombreuses opérations de trafics de drogue vers l’Europe avec des jet-skis mais avoir également réussi à se faire passer pour des sportifs ou simples estivants.