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Les initiatives royales, engagement inébranlable du Maroc pour de la cause palestinienne


Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a affirmé mardi à Rabat que les initiatives du roi Mohammed VI «illustrent l’engagement inébranlable du Maroc en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien à l’indépendance et à l’établissement de son État indépendant». Dans une allocution à l’ouverture de la 52ᵉ réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), Talbi Alami a passé en revue les projets concrets menés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, relevant du Comité Al-Qods présidé par le souverain, pour appuyer la résistance des habitants de la ville sainte face à la colonisation et l’occupation.

Dans ce cadre, le président de la Chambre des représentants a rappelé que sur instructions royales, le Maroc a été le premier pays à acheminer de l’aide humanitaire par voie terrestre aux populations de Gaza. Rappelant que c’est au Maroc que fut signé l’acte de naissance de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), sur décision du Sommet islamique tenu à Rabat en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la mosquée Al-Aqsa, Talbi Alami s’est attardé sur les conditions d’occupation auxquelles est confronté le peuple palestinien, faites de différentes formes d’assassinat, de siège et d’agression contre les vies et les biens.

«Nous réitérons ici notre ferme condamnation de ces actes», a-t-il déclaré. «Le peuple palestinien frère mérite tout le soutien nécessaire pour l’obtention de ses droits légitimes, qui ne pourront être acquis que par l’ouverture d’un horizon politique clair à travers des négociations visant à établir un État palestinien indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, une solution dont la mise en œuvre doit être garantie par la communauté internationale dans le cadre d’un engagement international clair, ferme et sincère», a souligné le président de la Chambre des représentants.

Par ailleurs, il a noté que la 52ᵉ réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, qui verra l’adoption des projets d’ordre du jour des Comités permanents et thématiques et de la Conférence générale de l’UPCI, ne sera pas dépourvue de discussions politiques et d’orientations des débats et travaux. À cet égard, a-t-il estimé, «il serait plus utile et bénéfique pour les peuples islamiques que les débats, les propositions et les positions de notre Union s’inscrivent dans une optique pratique, rationnelle et réaliste, qui permet à nos pays de faire face aux défis auxquels ils sont confrontés et aux crises qui les assaillent».

Le président de la première Chambre du Parlement a fait remarquer, dans ce sens, que «les conflits les plus anciens, les plus complexes et les plus aigus se déroulent dans les pays islamiques», notant que «si certains de ces conflits sont liés à des interventions extérieures, ils sont dus en partie à un sectarisme odieux, au manque d’indépendance du processus décisionnel national dans certains cas, à l’atteinte contre l’intégrité territoriale des États, et à l’alimentation des tendances séparatistes».

Selon Talbi Alami, l’importance des propositions et des recommandations qui peuvent être formulées par l’Union, ses organes spécialisés et ses Comités permanents «réside dans leur réalisme, leur applicabilité, leur clarté et leur appropriation par les Parlements membres, sur la base d’un consensus qui n’empêche pas l’adoption de décisions et d’orientations à la majorité».

D’autre part, a-t-il poursuivi, «les décisions de l’Union, aussi efficaces et crédibles soient-elles, ne seront efficaces et productives que si elles sont intelligentes, cohérentes et adaptées aux mutations internationales, et acceptées et appropriées par les autres instances de l’action islamique commune, car ce sont elles qui sont à même de les mettre en œuvre et de les coordonner».

Cette coordination et ouverture nécessaire aux organisations du monde islamique, tant gouvernementales que thématiques, devraient également s’étendre aux organisations parlementaires multilatérales, «dans le but de faire connaître nos causes et de corriger les erreurs et les confusions qui font qu’une partie importante de l’opinion publique internationale se dresse contre nous, simplement parce qu’une poignée d’extrémistes commet, au nom de l’Islam et des musulmans, des actes honteux et condamnables dont tout le monde sait que l’Islam est innocent», a insisté Talbi Alami.

A cet égard, il a mis en avant l’importance de la Déclaration de Marrakech qui a couronné les travaux de la Conférence interparlementaire sur le «Dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun», tenue du 13 au 15 juin 2023, et qui constitue un document parlementaire international de référence dans le domaine du dialogue interconfessionnel, des civilisations et des croyances, appelant à assurer sa mise en œuvre.





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