Aziz Akhannouch est dans le viseur des défenseurs de la langue arabe. Ils sont vent debout contre les félicitations écrites en Darija que le chef du gouvernement a adressées, sur les réseaux sociaux, aux Lionceaux de l’Atlas, après avoir remporté la médaille de bronze dans la compétition de football aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Fouad Abou Ali, le président de la Coalition nationale pour la langue arabe au Maroc, a estimé que le recours du chef de l’exécutif au dialecte pour rédiger son message «contrevient aux dispositions de la constitution marocaine». Il a appelé Aziz Akhannouch à «respecter la constitution».
L’article 5 de la loi fondamentale, du 1er juillet 2011, précise que «l’arabe demeure la langue officielle de l’Etat. L’Etat œuvre à la protection et au développement de la langue arabe, ainsi qu’à la promotion de son utilisation. De même, l’amazighe constitue une langue officielle de l’Etat, en tant que patrimoine commun à tous les marocains sans exception».