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Les expulsions à l’école Al Akhawayn d’Ifrane «sont justifiées»

Les expulsions à l’école Al Akhawayn d’Ifrane «sont justifiées»

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Après que les parents de 16 élèves ont dénoncé publiquement ce qu’ils considèrent comme une «expulsion arbitraire», l’école privée (ASI) liée à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane a apporté des précisions. Dans un communiqué transmis à Yabiladi samedi, l’établissement a expliqué que ces expulsions ont été décidées «exclusivement en réponse» à ce qu’elle qualifie de «violations répétées du règlement intérieur» par sept familles.

Fondée en 1995 à Ifrane pour accueillir initialement les enfants des membres du corps professoral de l’Université Al Akhawayn (AUI), l’école a justifié ces mesures par des «actes graves, répétés et continus de harcèlement et d’intimidation» à l’encontre des enseignants, des administrateurs et même d’autres parents. Elle a également évoqué des tentatives répétées «d’imposer des décisions relevant strictement de la gouvernance de l’institution : gestion des ressources humaines, choix des manuels scolaires, orientation pédagogique, gestion budgétaire et intégration technologique».

L’école a défendu sa décision, affirmant qu’elle vise «à préserver la communauté, assurer l’équité entre les familles et maintenir les standards académiques pour lesquels elle est reconnue».

L’école justifie l’expulsion

Face aux doutes sur la qualité de son enseignement, l’école a cité «les équivalences obtenues du College Board (via son programme Advanced Placement Capstone et Advanced Placement Program), ainsi que l’admission de ses diplômés dans des universités prestigieuses telles que Yale, Brown, George Washington, Swarthmore, Haverford et McGill».

L’ASI a ajouté qu’elle n’a «épargné aucun effort» pour résoudre les tensions par le dialogue, mais a précisé que l’escalade des confrontations a rendu prioritaire la protection des élèves, des enseignants et des familles, par rapport à ce qu’elle a qualifié d’«efforts interminables et infructueux» avec les sept familles. L’école a informé les parents concernés dès mars-avril 2025 de sa décision en les invitant à inscrire leurs enfants dans d’autres établissements pour l’année scolaire suivante.

L’école a également noté que les familles avaient intenté 49 poursuites, «aucune d’entre elles n’ayant été gagnée à ce jour», avec deux affaires encore en cours.

Le différend a capté l’attention nationale après que les parents des 16 élèves ont publiquement condamné ce qu’ils ont décrit comme une décision arbitraire liée à leur implication dans l’association des parents et à leurs critiques de la gestion de l’école. Dans une vidéo, ils se sont plaints que leurs enfants restent sans scolarisation et qu’ils ne peuvent pas les inscrire ailleurs en raison du «statut spécial de leur ancienne école».

La controverse a également pris une tournure politique, avec l’ancien ministre de la Justice Mustapha Ramid exprimant publiquement sa solidarité avec les familles d’élèves et un député du PPS demandant au ministre de l’Éducation de clarifier les circonstances de ses expulsions et de présenter les mesures envisagées pour résoudre la situation.





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