Les exportations marocaines de pastèques ont connu une baisse record au cours des dix premiers mois de 2024, atteignant seulement 113 500 tonnes, soit le niveau le plus bas depuis 2017. La sécheresse persistante et les restrictions de culture dans certaines régions du royaume expliqueraient ce recul.
Selon EastFruit, le Maroc a exporté seulement 113 500 tonnes d’une valeur estimée à 96 millions de dollars, entre janvier et octobre 2024. Avec ce volume d’exportations, le royaume enregistre une baisse historique pour la deuxième année consécutive et ne devrait pas figurer dans le Top 10 des exportateurs mondiaux de pastèques en 2024.
La France demeure le premier pays d’exportation des pastèques marocaines, avec près de la moitié des expéditions. Elle est suivie de l’Espagne, avec environ un quart, du Royaume-Uni (7 %), de la Belgique (6 %) et des Pays-Bas (5 %). Au total, le Maroc a exporté ses pastèques vers 25 pays en 2024, avec des volumes respectifs de plus de 1 000 tonnes.
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Cette baisse record des exportations s’explique par la sécheresse sévère qui touche le Maroc, provoquant une pénurie d’eau et conduisant à des interdictions de culture de pastèques dans certaines régions du royaume. Selon EastFruit, la province de Tata a même arrêté la production de pastèques, tandis que plusieurs plantations illégales ont été récemment détruites à Zagora.
Les autorités ont pris ces mesures pour rationner l’eau et faire face à la crise hydrique. L’objectif visé est de limiter les cultures gourmandes en eau afin de préserver les ressources naturelles dans les régions les plus touchées par la sécheresse.
