Le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNE-Sup) a annoncé, ce lundi, une grève préventive de 24 heures pour s’opposer au projet de loi 59.24. Cette mobilisation, prévue le 17 septembre 2025, a été décidée à l’issue d’une réunion syndicale, dans un contexte où la rentrée universitaire est marquée des tensions autour de ce texte relatif à la réforme de l’enseignement supérieur.
Cette grève est également l’un des points sur lesquels le SNE-Sup s’est accordé, dans le cadre d’une série de protestations incluant des sit-in, des marches, ou encore le gel des mandats dans les instances élues. Le syndicat envisage d’élargie la mobilisation, selon l’évolution de la situation, mais il affirme aussi son engagement à «garantir les conditions du bon déroulement de la rentrée universitaire». A ce titre, l’instance a appelé les enseignants à continuer leurs missions d’encadrement, en vertu des normes pédagogiques en vigueur au cours de l’année 2023/2024.
Le projet de loi 59.24 relatif à la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été approuvé par le Conseil de gouvernement, le 28 août dernier. Bien que certains termes soient d’ores et déjà mis en œuvre par les universités, en préparation de la rentrée 2025/26, plusieurs points font débat.
En amont de la rentrée universitaire, les étudiants ont également menacé de passer à la mobilisation, avec la possibilité de mener une grève.