Du nouveau dans l’affaire de la disparition de deux élèves marocaines à Londres, où elles sont en séjour depuis le 25 janvier, dans le cadre d’un programme d’échange académique. Pour rappel, Douae, 14 ans, et Houda, 15 ans, ont été vues pour la dernière fois mardi 28 janvier vers 20h30, à la sortie de leur hôtel situé à Tavistock Place, dans le centre de la capitale britannique. Ce qui semblait un triste fait divers pourrait prendre une tournure plus politique.
En effet, selon nos sources, la disparition serait une escapade préméditée par des éléments affiliés au Front Polisario, activement implantés en Europe et notamment au Royaume-Uni. Ces groupes chercheraient à instrumentaliser cette affaire à des fins subversives, dans le contexte des tensions autour du contentieux du Sahara. D’ailleurs, l’une des deux adolescentes, Douae, est originaire des provinces sahariennes.
Cette affaire rappelle des cas similaires survenus en 2023, lorsque quatre élèves marocains avaient disparu à Londres lors d’un échange scolaire. Deux d’entre eux, toujours portés disparus, seraient aujourd’hui exploités par les relais du Polisario en Europe. Ces derniers manipuleraient les procédures du système d’asile britannique («Asylum seekers»), en présentant ces mineurs comme des «victimes» nécessitant une protection internationale, une stratégie dénoncée à plusieurs reprises par Rabat.
