Nadia Fattah, ministre de l’économie et des Finances, a révélé au Parlement que les coûts des voitures, des groupes de terre et des institutions publiques de l’État ont enregistré une augmentation remarquable au cours des deux dernières années, car elle a atteint une moyenne de 3,094 milliards de dirhams entre 2024 et 2025, contre 2,673 milliards de dirhams au cours de la période de 2020 et 2023.
Cette différence, qui représente environ 400 millions de dirhams par an, a ouvert la porte à une large discussion sur la faisabilité de l’expansion ou du renouvellement continu de l’État de sa flotte de voitures dans une circonstance économique caractérisée par des taux de chômage élevés, et une grande pression sociale qui concerne les secteurs fondamentaux tels que l’éducation, la santé et l’emploi.
Les abonnés des affaires publiques estiment que ces dépenses représentent une forme de déchets financiers qui peuvent être réduits par le biais de procédures pratiques, telles que la limitation des voitures à des niveaux plus élevés, ou les remplacer par un système de rémunération financière, ou la tendance à l’utilisation de voitures économiques et hybrides pour réduire le coût du carburant et de l’entretien.
De plus, de nombreuses expériences internationales ont prouvé la possibilité de rationaliser ces dépenses sans préjudice à l’efficacité des installations publiques, car certains gouvernements ont recouru à la vente d’une partie de leur flotte et à adopter des voitures de service conjointes, qui ont fourni des centaines de millions de dollars et leur ont permis d’être transférées à des projets de développement.
La question posée par l’opinion publique aujourd’hui: pourquoi les dépenses des voitures d’État ne sont-elles pas réduites et une partie de celle-ci est-elle chargée de provoquer de nouveaux postes pour les jeunes? D’autant plus que la création d’opportunités d’emploi reste une priorité nationale urgente qui contribue à la stabilité sociale et à déplacer la roue de l’économie.