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Les déclarations de Borrell relancent le débat sur la politique israélienne en Cisjordanie


Science électronique – agences

Les journaux israéliens ont largement souligné les déclarations faites jeudi par le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell. Dans ces déclarations, Borrell a appelé les membres de l’Union européenne à envisager d’imposer des sanctions à deux ministres israéliens pour ce qu’il a décrit comme des « messages de haine » dirigés contre les Palestiniens, qu’il considère comme une violation du droit international.

Bien que Borrell n’ait pas explicitement mentionné les noms des deux ministres, il a critiqué publiquement au cours des dernières semaines le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, qualifiant leurs déclarations de « mauvaises » et d’« incitation aux crimes de guerre ».

Borrell a expliqué que les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont discuté de sa proposition lors de la réunion de Bruxelles, mais qu'aucun consensus n'a été atteint sur l'imposition de sanctions, comme l'exige la résolution, et a déclaré que les discussions sur cette question se poursuivraient, selon Reuters.

Dans l’entretien exclusif mené par le journal Haaretz avec Borrell, sous le titre « Il y a des limites au droit d’Israël à se défendre », Borrell a souligné que les gouvernements israéliens ont tendance à considérer toute critique à leur encontre comme une hostilité envers l’État et le peuple. Borrell a expliqué que la position européenne soutient l'existence de l'État d'Israël et affirme son attachement à son droit à se défendre, mais cela ne signifie pas qu'elle contourne les droits de l'homme et le droit international.

Borrell a souligné l'importance de la solution à deux États comme solution au conflit, déclarant : « Israël est un État fort, mais les Palestiniens sont encore loin de parvenir à un État indépendant », ajoutant que les critiques du gouvernement Netanyahu ne peuvent être prises en compte. l'antisémitisme, soulignant la nécessité de préserver l'unité européenne dans la gestion du conflit.

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a vivement critiqué les déclarations de Borrell, l'accusant d'attaquer Israël et l'accusant d'appeler au « déplacement des habitants de Cisjordanie », ce que Katz a qualifié de « mensonge flagrant ». Katz a expliqué dans un message sur le site X (anciennement Twitter) que les opérations à Jénine et Tulkarem sont « une guerre dans tous les sens du terme » et doivent être traitées de la même manière que l'infrastructure terroriste à Gaza, y compris le « évacuation temporaire » des civils palestiniens.

Les déclarations de Borrell continuent de susciter la controverse et de mettre en lumière les tensions internationales liées à la politique israélienne en Cisjordanie, soulignant ainsi la complexité et les défis auxquels est confrontée la communauté internationale dans la gestion de ce long conflit.



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