Ahmed Nour El -Din, un expert en relations internationales, a considéré que les cyberattaques dépassaient les limites du crime normal pour atteindre le niveau de terrorisme électronique dirigé contre les États, les institutions et les individus, appelant à doubler les mécanismes de défense, localement et globalement, pour contenir ce phénomène.
Dans un communiqué de presse, M. Noureddine a déclaré que les cyberattaques se sont développées à partir de simples actions individuelles par des « pirates » pour voler les comptes bancaires, ou le piratage de données personnelles et de sites Web à des fins d’extorsion et de demande de rançon, dans de vrais « raids » par des groupes organisés qui peuvent être de simples gangs criminels ou des organisations professionnelles professionnelles travaillant avec la logique des « mercenaires » pour le calcul de certains pays, ou des entreprises majeures.
Il a souligné qu’à cet égard, la propagation des groupes se déplaçant avec des motifs politiques pour effectuer des cyberattaques contre les institutions, les entreprises ou les pays, au service d’objectifs idéologiques ou d’idées « utopiques ».
M. Noureddine, qui est également chercheur en questions stratégiques, a déclaré qu’au début du troisième millénaire, le monde a connu de multiples tentatives de lutte contre la cybercriminalité entre les pays du cadre des Nations Unies ou dans d’autres organisations internationales.
Dans ce contexte, il a souligné que l’accord de Budapest de 2001 contre la cybercriminalité est l’accord le plus important dans ce domaine, car il a été approuvé par plus de 60 pays.
Cependant, cet accord ajoute un expert en relations internationales, n’a pas été en mesure de réduire le phénomène. Au contraire, les cyberattaques ont connu une explosion majeure en termes de taille et de pertes, car elle est devenue le coût de milliards de dollars au niveau mondial.