AfriqueCultureEconomieFranceMarocMondeMRESciencesSportUncategorized

Les conducteurs mauritaniens protestent contre les nouvelles restrictions marocaines à la traversée de Karakat

Les conducteurs mauritaniens protestent contre les nouvelles restrictions marocaines à la traversée de Karakat

Nom de domaine

* Science électronique: Muhammad al -Habib huwaidi *

Les conducteurs professionnels mauritaniens ne s’attendaient pas à ce que leurs voyages habituels se transforment par le traversée de Karakat en une source constante de préoccupation qui menace leurs moyens de subsistance et met leur avenir professionnel en jeu. Alors que ces moteurs se sont déplacés dans une flexibilité relative entre la Mauritanie et le Maroc, ils ont récemment été surpris par de nouvelles mesures marocaines qu’ils considéraient comme strictes et obstruées, ce qui les a amenés à sonner l’alarme et à exiger une intervention urgente par les autorités mauritaniennes avec son contrepartie marocaine.

Parmi les procédures qui ont déclenché cette tension, l’imposition d’un visa valide pendant 180 jours, tout en empêchant le conducteur d’entrer à nouveau des terres marocaines avant que la même période ne soit passée à l’extérieur, ce qui contredit la nature de leur travail basé sur une navigation fréquente, et parfois sur une base quotidienne, entre les deux banques. Les restrictions comprenaient également des amendes financières infligées dans le cas où le conducteur dépasse 15 jours dans le sol marocain, qui sont des amendes que les conducteurs considèrent comme injuste et leur fardeau à la lumière des conditions économiques instables.

Malgré la reconnaissance des représentants des syndicats mauritaniens contre le Maroc pour contrôler ses frontières et prendre les mesures de sécurité nécessaires, en retour, ils soulignent la nécessité de prendre en compte la vie privée des conducteurs professionnels, qui ne peuvent pas être traités comme s’ils étaient des visiteurs ordinaires. Ils pratiquent une profession directement liée au mouvement des biens et de l’économie frontalière, et jouent un rôle central dans la liaison des marchés mauritaniens au Maroc, en particulier en ce qui concerne les fournitures alimentaires, les pièces de rechange et les produits de base.

Du côté marocain, les sources professionnelles considèrent que les mesures prises dans le cadre souverain de l’État, mais se situent plutôt dans son droit pour organiser ses frontières et assurer sa sécurité intérieure, en particulier dans la région de Karakat, qui est d’une importance stratégique, et des témoins à certaines périodes qui sont des activités incontrôlées ou des tentatives d’exploitation par des parties externes.

Mais la réalité impose une réflexion sur des solutions plus flexibles, d’autant plus que la traversée de Karakat ne constitue pas seulement un point frontalier ordinaire, mais plutôt une artère économique majeure dans la région, non seulement pour le Maroc et la Mauritanie, mais aussi pour un certain nombre de pays d’Afrique de l’Ouest qui dépendent de marchandises provenant du Maroc par le biais de cette traversée. Par conséquent, tous les obstacles auxquels sont confrontés les conducteurs non seulement, mais plutôt négativement sur le rythme de l’échange commercial régional dans son ensemble.

Il peut être nécessaire de surmonter la logique des décisions administratives soudaines et de s’engager dans une approche participative plus rationnelle, sur la base d’un dialogue direct entre les autorités compétentes dans les deux pays, et les syndicats professionnels représentant les moteurs. La réglementation de la mobilité, le contrôle des périodes et la fourniture de visas peuvent se faire en fonction d’un mécanisme spécial pour les conducteurs professionnels, préservant le droit du Maroc à la souveraineté, préservant Mauritanie son droit de garantir les intérêts de ses enfants et assure le flux fluide du mouvement commercial qui sert les deux parties ensemble.

À la lumière des défis régionaux croissants et des fluctuations économiques de l’espace Maghreb, ces problèmes semblent plus sensibles qu’auparavant. Par conséquent, son traitement ne doit pas être réduit dans une dimension administrative étroite, mais il devrait plutôt prendre en compte les relations économiques, sociales et même symboliques entre les peuples.

Par conséquent, la sagesse nécessite des canaux d’ouverture pour la coordination conjointe, le respect de la souveraineté, la prise en compte de la réalité et maintient les ponts de coopération ouverts.



Source link

Articles connexes

Les artisans marocains finissent une formation de quatre semaines en céramique

klayen

Un raid israélien sur l'est du Liban fait vingt martyrs, dont 19 Syriens

klayen

Rabat accueille la cinquième édition de la Coupe de polo internationale de Mohamed VI

klayen