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Les cinq ministres de Sumar douchent les espoirs du Polisario

Les cinq ministres de Sumar douchent les espoirs du Polisario


En Espagne, les cinq ministres de la coalition d’extrême gauche Sumar restent sourds aux appels du Polisario à quitter le gouvernement dirigé par le Premier ministre Pedro Sanchez. Le soutien espagnol au Maroc concernant le dossier du Sahara a été réitérée le 17 avril à Madrid par le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors d’une réunion avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

«Si Sumar cherche une raison pour rompre avec le gouvernement, c’est la plus importante qu’ils trouveront», a déclaré Abdellah Arabi au quotidien La Razon. Il a également souligné les profondes divergences sur cette question entre la coalition, composée de 16 petites formations, et le PSOE.

Cependant, ni Yolanda Díaz (2e vice-présidente du gouvernement et ministre du Travail et de l’Économie sociale), ni Ernest Urtasun (Culture), ni Monica García (Santé), ni Pablo Bustinduy (Droits sociaux et Consommation), ni Sira Rego (Jeunesse et Enfance) n’ont condamné les déclarations d’Albares du 17 avril.

Les 5 ministres opposés à Sanchez, mais sur le… budget de Défense

Ce silence a été relevé par le quotidien Publico : «Aucun des cinq ministres de Sumar n’a encore commenté cette réunion (Albares-Bourita) ni publié de déclaration à ce sujet, et leurs équipes de presse renvoient aux évaluations faites par les porte-parole des différents partis politiques.»

De plus, après l’investiture de Donald Trump, Sumar s’est retiré de la plateforme X, et Yabiladi n’a en effet trouvé aucun message des cinq ministres sur Facebook dénonçant le soutien réitéré du gouvernement espagnol au plan marocain d’autonomie pour le Sahara.

«La vérité est que la position de l’Espagne sur le Sahara occidental ne fait pas partie de l’accord de gouvernement signé le 23 octobre 2023 entre Pedro Sanchez et Yolanda Diaz (alors cheffe de Sumar, ndlr) pour faciliter l’investiture du secrétaire général du PSOE comme président du pouvoir exécutif. Ce point n’était pas non plus inclus dans l’accord que Pablo Iglesias et Sanchez ont signé en 2019 pour former la coalition entre les socialistes et Unidas Podemos», a reconnu Publico.

«La politique étrangère est définie par le ministère des Affaires étrangères et le président du gouvernement», avait affirmé Pablo Iglesias après avoir pris position contre l’opération des Forces armées royales (FAR) à El Guerguerate, le 13 novembre 2020. «Il n’est pas approprié pour moi de donner mon avis sur cette question (…) Je dois être prudent et respecter les compétences de chacun», avait-il précisé dans des déclarations à un média public espagnol.

Contrairement aux souhaits du représentant du Polisario en Espagne, les ministres de Sumar ont exprimé leur opposition à la décision de Pedro Sanchez, adoptée le mardi 22 avril par le conseil des ministres, d’augmenter le budget de la Défense pour atteindre 2% du PIB.

La ministre de la Santé, Monica Garcia, a déclaré que même s’ils sont «en minorité au sein du conseil des ministres, cela ne signifie pas que nous ne sommes pas une coalition» et qu’ils «continueront à faire pression pour des mesures qui vont au-delà du réarmement militaire», rapporte le site d’informations de la RTVE (public).

Le ministre des Droits sociaux et de la Consommation, Pablo Bustinduy, a également exprimé son «profond désaccord» avec cette augmentation. Yolanda Diaz s’est, pour sa part, dite «particulièrement préoccupée par le budget alloué à la fabrication ou à l’achat de nouveaux instruments de défense», ajoute la même source.





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