La communauté juridique au Maroc est confrontée à une division sans précédent parmi les avocats, sur fond d'appel de l'Association des associations d'avocats à une grève globale et ouverte à partir d'aujourd'hui, vendredi 1er novembre, pour exprimer son rejet du nouveau projet de loi. sur la procédure pénale, préparée par le ministre de la Justice, Abdellatif Wehbe. Cette démarche vise à boycotter tout type d'audiences et de procédures dans les tribunaux du Royaume, en signe de protestation contre ce que l'association considère comme visant le statut de la profession juridique et le manque de compétence du ministre. réponse aux initiatives de dialogue qu’elle a initiées.
Malgré l'appel à la grève ouverte, la presse a rapporté qu'un grand nombre d'avocats ont exprimé leur rejet de cette mesure, critiquant ce qu'ils ont qualifié d'approche impromptue dans le traitement de ce dossier sensible. La liste des refus était en tête de liste. Les avocats de l'Autorité de Casablanca, dirigés par le capitaine Mohamed Hissi, qui ont exprimé leur objection à la grève, ont affirmé leur engagement à accomplir leur travail quotidien au service de leurs clients, estimant que les positions de l'association ne les obligent pas.
Elle a estimé que les décisions de l'association ne lient pas juridiquement les avocats, soulignant que les avocats et les avocates jouissent d'une liberté indépendante pour exercer leur profession, et qu'une grève ouverte les expose à des négligences dans l'exercice de leurs devoirs envers leurs clients, ce qui peut les mettre en responsabilité juridique. .