Drapeau électronique – Rabat
Dans son rapport de réalisations pour l’exercice 2024, le ministère marocain de l’Intérieur a révélé des efforts importants pour lutter contre le trafic de migrants et les réseaux de migration irrégulière. Le rapport, transmis au Parlement dans le cadre de la discussion du sous-budget du ministère, indique que les départements concernés ont réussi, au cours des neuf premiers mois de cette année, à déjouer environ 48.963 tentatives d'immigration clandestine et à démanteler 210 réseaux criminels.
Le rapport confirme que la stratégie sécuritaire suivie a donné des résultats positifs, puisque 14.260 personnes ont été sauvées de la noyade par la Marine royale marocaine, parmi lesquelles des immigrants de nationalité marocaine et étrangère qui tentaient de traverser illégalement la mer Méditerranée et l'océan Atlantique.
Le rapport indique que le ministère de l'Intérieur a suivi une approche humanitaire et des droits de l'homme pour protéger les victimes de ces réseaux, notant qu'il a fourni une assistance aux migrants et encouragé leur retour volontaire en coordination avec les corps diplomatiques de leurs pays. Ces efforts ont contribué à l'expulsion volontaire de 4 388 migrants vers leur pays d'origine, dont 1 664 migrants en coopération avec l'Organisation internationale pour les migrations au Maroc.
Le rapport souligne également que les autorités sécuritaires continuent de renforcer leurs opérations pour lutter contre les réseaux criminels impliqués dans le trafic de migrants, conformément aux lois applicables. Le rapport souligne également le renforcement des partenariats avec les partenaires régionaux et internationaux, notamment européens, dans le but de renforcer le contrôle des frontières et de lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, en mettant l'accent sur des équipements modernes de suivi, de surveillance et de communication.
Dans le domaine de la coopération internationale, le ministère de l'Intérieur a renforcé la coordination avec les pays européens et africains pour lutter contre le trafic de migrants, à travers des réunions périodiques de groupes de travail conjoints, en plus de soutenir le retour volontaire des migrants. La coopération comprenait également la coordination avec la mission de l'Union européenne au Maroc pour assurer une lutte efficace contre les réseaux criminels.
Au niveau international, la coopération a été renforcée avec des organisations internationales telles que l'Organisation internationale pour les migrations et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ainsi qu'avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Cette coopération vise à renforcer les capacités des services de sécurité marocains en organisant des formations dans divers domaines liés au dossier migratoire, ce qui contribue à renforcer les réponses des autorités marocaines aux défis liés au phénomène de migration irrégulière.