Science électronique – suivi
Des sources officielles ont rapporté que des membres de la Garde civile espagnole ont remis aux autorités marocaines un groupe de migrants irréguliers après qu'ils ont tenté d'entrer illégalement dans la ville occupée de Melilla via un petit bateau, hier jeudi. Cette tentative intervient à un moment d'intense coordination entre les forces de sécurité espagnoles et leurs homologues marocaines pour empêcher toute infiltration dans la frontière occupée.
Selon ce qu'a rapporté l'agence de presse espagnole EFE, la tentative a eu lieu vers 17h25, selon les informations de la Garde civile, qui a activé le système anti-infiltration en coopération avec les forces marocaines. Grâce à cette coordination, la tentative d'entrée irrégulière a été déjouée.
Le gouvernement de Melilla occupé n'a pas précisé le nombre de migrants qui se trouvaient à bord du bateau, mais des témoins oculaires dans la zone de « Dirk Sud » ont indiqué que ce nombre pourrait atteindre une vingtaine de personnes. Des clips vidéo diffusés sur les réseaux sociaux montrent la Garde civile poursuivant le bateau dans la mer, ainsi que le moment où les migrants ont sauté à l'eau près de Melilla occupée.
Cette évolution intervient à la lumière des déclarations de la représentante du gouvernement à Melilla occupée, Sabrina Moh, qui a confirmé que les forces de sécurité espagnoles sont en alerte constante. Elle a également souligné la nécessité de poursuivre une coordination étroite avec les autorités marocaines pour garantir une réaction rapide en cas de découverte de mouvements de migrants.
Moh a ajouté que la Garde Civile et la Police Nationale sont prêtes à affronter de nouvelles tentatives d'entrée dans la frontière occupée, surtout à l'approche de la fin du mois, en référence aux appels qui se sont récemment répandus sur les réseaux sociaux pour une tentative collective d'infiltration, comme cela s'est produit le 15 du mois dernier à Fnideq.
Les autorités espagnoles ont mis en garde contre la possibilité de répéter un scénario similaire à celui qui s'est produit à Fnideq, au point de passage occupé de Ceuta, alors que la région a connu un afflux important de migrants au cours de la période récente.