Le Syndicat National des Administrateurs Marocains a appelé à une grève nationale les 3 et 17 octobre prochains, avec une manifestation centrale devant le Parlement le 17 du même mois, lors d'une réunion du Bureau Exécutif du Syndicat, au cours de laquelle il a discuté de diverses questions liées au dossier de revendications de l'Autorité des Administrateurs et au statut organisationnel du Syndicat, notamment celles liées à la préparation de la deuxième conférence nationale.
Le Syndicat national des superviseurs a annoncé ces mesures militantes dans un communiqué dont une copie a été reçue par Al-Alam, en raison de la stagnation du dialogue social entre factions, qui figurait parmi les résultats du dialogue social central du 29 avril 2024. qui était attendu en septembre, ainsi que la cessation du dialogue dans les groupes territoriaux, qui n'a pas abouti à des solutions concrètes, et aussi les solutions injustes obtenues par le dialogue social dans le secteur de la santé contre le gouvernement.
Selon la même communication, les administrateurs ont exprimé leur rejet total du projet de loi réglementant le droit de grève, qui constitue un précédent contre un droit universel et constitutionnel, appelant toutes les associations professionnelles à s'unir pour œuvrer à la préservation de leur droit d'appel. pour une grève à condition qu'ils représentent des catégories de salariés.
Les administrateurs ont également manifesté leur rejet de l'approche adoptée par le gouvernement dans l'élaboration du projet de loi sur l'intégration. CNOPS à l'intérieur CNSS Avec ce que son contenu entraînera en termes de licenciements de salariés et de perte des droits des assurés et des ayants droit, en plus de leur rejet de toute réforme des systèmes de retraite qui affecterait les revenus des affiliés, hommes et femmes, à la Caisse de Retraite Marocaine.
Dans la même communication, le Syndicat National des Cadres Marocains a affirmé son intention de poursuivre la protestation et la lutte par tous les moyens jusqu'à la restauration du Conseil d'Administration, à travers l'adoption d'un système de base juste et équitable qui garantit aux cadres, hommes et femmes, Salaire justice, égalité et vie décente à la lumière des prix élevés sans précédent dans le domaine économique et social et de la baisse du pouvoir d'achat des citoyens.
A cet égard, Fatima Benadi, présidente de l'Union nationale des administrateurs marocains, a déclaré dans une précédente déclaration à Al-Alam que les revendications de l'autorité sont les mêmes que celles des autres groupes auxquels il a été répondu, notant qu'il y a une exclusion de la catégorie des administrateurs de tout contrôle ou de tout recours.
La même porte-parole a appelé les autorités concernées à ouvrir d'urgence un dialogue avec le Syndicat National des Administrateurs Marocains, car il est titulaire de ce dossier, soulignant qu'il n'est pas possible de s'engager dans des projets de réforme de l'administration sans rendre justice à l'Autorité des Administrateurs car c'est l'épine dorsale qui fait tourner les rouages de l'administration publique. Elle a également souligné que l'administrateur est le cadre essentiel dans les projets de transition numérique et la mise en œuvre des politiques publiques.