La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a présenté ses principales propositions pour la Loi de Finances 2025, avec pour objectif de soutenir une croissance économique durable et créatrice d’emplois. Après plusieurs années marquées par des perturbations, l’économie marocaine montre des signes de reprise, mais des défis persistent, notamment pour les petites et moyennes entreprises.
La CGEM propose plusieurs mesures fiscales et sectorielles, dont voici les cinq principales :
1. Fiscalité du travail : Alléger progressivement l’Impôt sur le Revenu (IR) sur trois ans, avec un taux marginal cible de 35 % en 2027, et augmenter les exonérations pour certaines indemnités.
2. Taxe professionnelle : Réformer le calcul de cette taxe en harmonisant les bases d’imposition pour les entreprises d’un même secteur, en se basant sur l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE).
3. Taxation verte : Instaurer une taxe environnementale basée sur le principe du pollueur-payeur, tout en évitant la double imposition.
4. Restructurations d’entreprises et promotion des start-ups : Mettre en place des dispositifs fiscaux attractifs pour favoriser les fusions et scissions d’entreprises et encourager les investisseurs privés à soutenir les start-ups.
5. Transition énergétique : Encourager l’usage des batteries de stockage d’électricité en abaissant les droits de douane de 40 % à 2,5 %.