Obtenir une place dans un taxi ou un bus à Tanger relève d’un parcours de combattant pour des centaines de vacanciers. Que ça soit près de l’espace de plage le plus fréquenté ou de ses environs, de nombreux citoyens se retrouvent bloqués aux arrêts de bus ou de taxis, dont le nombre limité n’est plus capable de répondre à cette affluence de vacanciers souhaitant retourner à leurs résidences. Un spectacle quotidien. À la station de taxis de la région d’Achakar, alors qu’un grand nombre de citoyens attendent l’arrivée d’un taxi, des bus surchargés, remplis de nombreux passagers circulent. Les conducteurs ne prêtent même pas attention aux autres personnes bloquées aux arrêts de bus ou de taxis. La situation est « catastrophique », qualifie Zakaria, interrogé par Tanja24. À l’en croire, « une personne peut passer des heures à attendre un bus ou un taxi sans trouver aucun moyen de transport. » Bon nombre de personnes se voient alors obligées de « renoncer à aller à la plage », ajoute ce jeune homme accompagné de deux de ses amis.
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En plus de la difficulté à trouver un moyen de transport, les citoyens souffrent de la flambée des prix du transport routier. Le prix des taxis reliant les différents quartiers aux destinations balnéaires a augmenté d’au moins 25 %. « C’est une exploitation odieuse », fustige Fatima à propos du prix des services de taxis. Cette jeune femme doit payer un montant supérieur au tarif fixé pour atteindre la destination balnéaire connue sous le nom de Playa Blanca en grand taxi.
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La rareté de l’offre disponible et la forte demande pour les moyens de transport publics durant la saison estivale risquent de mettre en péril l’activité touristique à Tanger.