L’économie nationale a enregistré une croissance de 3,6% au quatrième trimestre 2024, portée par un renforcement équilibré de la demande intérieure. La consommation des ménages, soutenue par la hausse des revenus et l’amélioration des conditions d’emprunt, a contribué pour 2,6 points à cette performance. L’investissement global a également progressé, tiré par le restockage des entreprises, malgré une dynamique d’équipement plus modérée. En revanche, le commerce extérieur a pesé négativement sur la croissance, amputant 5,2 points à la progression du PIB.
Au premier trimestre 2025, la croissance aurait atteint 4,2% en glissement annuel, bénéficiant d’un redressement de 3,1% dans le secteur agricole. L’inflation aurait grimpé à 2,2%, contre 0,7% un trimestre plus tôt, tandis que la masse monétaire aurait connu une hausse plus modérée (+6,5%). Le besoin de liquidité des banques se serait allégé grâce au reflux de la circulation fiduciaire, en lien avec l’opération d’amnistie fiscale lancée fin 2024.
Pour le deuxième trimestre 2025, l’économie nationale devrait afficher une croissance de 3,8%, toujours tirée par la demande intérieure. La contribution du commerce extérieur resterait négative mais moins marquée que fin 2024, en raison d’un ralentissement simultané des exportations et des importations. Le dynamisme des marchés financiers se poursuivrait, avec une progression notable de l’indice MASI (+36,5%) et de la capitalisation boursière (+37,8%) en T1-2025.
M.Ba.
