L’économie marocaine présente un tableau contrasté en 2024, avec des secteurs non agricoles maintenant une performance robuste, tandis que l’agriculture doit faire face aux effets de la sécheresse. Des rapports récents indiquent un renforcement de la demande intérieure, bien que les chiffres du chômage aient augmenté. La décision de Bank Al-Maghrib de réduire le taux directeur en juin 2024 est intervenue alors que les pressions inflationnistes se sont atténuées.
Selon les évaluations du Fonds Monétaire International (FMI), la performance budgétaire du Maroc est en ligne avec les objectifs budgétaires de 2024, car l’augmentation des dépenses courantes a été compensée par des recettes plus fortes que prévu. La position extérieure du pays reste stable, avec les recettes touristiques, les exportations de biens, et les envois de fonds maintenant le déficit du compte courant contenu.
Sur le plan climatique, le Maroc poursuit ses efforts d’adaptation environnementale avec le Fonds pour la Résilience et la Durabilité. Le pays attire des investissements significatifs dans les infrastructures hydrauliques pour lutter contre les effets du stress hydrique, bien que ceux-ci nécessitent des réformes complémentaires de gestion de la demande.
Les efforts de libéralisation en cours dans le secteur de l’énergie visent à accroître la participation du secteur privé dans les projets d’énergie renouvelable. Cette transition devrait réduire la dépendance aux importations de carburant, améliorer la compétitivité des entreprises, et générer des opportunités d’emploi.