Dans la ville italienne de Missiano, le rire et l’identité, le passé et l’avenir, se sont rencontrés dans un rare moment culturel qui a réuni les habitants de la communauté marocaine en Italie de diverses générations, en particulier de la deuxième génération, ceux qui sont nés ou se sont produits dans les bras d’une société qui ne ressemble pas à leurs racines, mais ils ont néanmoins décidé de développer leur voix, dans leur langage et leurs outils.
Cet événement, organisé par l’Italian Moroccan Space Association for Solidarity (SMIS), n’était pas un événement régulier, mais plutôt un tournant symbolique dans le récit de la communauté marocaine, où parler de la deuxième génération n’était plus récemment sur l’aliénation ou le silence, mais plutôt l’expression, la création et une occupation légitime de l’espace public.
Sur la scène, le jeune Ramzi à Fenneri s’est levé pour faire un spectacle de bandes dessinées improvisé, dans lequel il a creusé profondément dans les plis à double identité, l’intersection des coutumes marocaines avec les détails de la vie italienne, de la cuisine, de la langue, des relations familiales et des obstacles culturels. Avec une intelligence remarquable, il a utilisé Ramzi en riant comme un miroir, à travers lequel il reflète la confusion de cette génération, mais elle le présente d’insistance sur la survie et le jeu.
Yahya Matawat, président de la Italian Maroccan Space Association for Solidarity, a exprimé l’essence de l’idée, en disant:
« La première génération est satisfaite des souvenirs qu’il récupère, tandis que la deuxième génération a besoin de ceux qui lui parlent dans sa langue, avec ses outils, avec sa propre mémoire. Nous ne voulons pas célébrer le passé seulement, mais donner les futures ailes maison. »
L’événement a également été une occasion d’honorer un certain nombre de symboles qui ont exprimé les racines marocaines de manière innovante, notamment l’artisan international Ahmed Ait Sidi Abdel Qader, qui a fait la Coupe du monde, le directeur et chercheur Sofia Obaid, l’artiste Malcolm Rafaello Caraatory et le journaliste Abdel Majid Al -faraji. Les honorer n’était pas un protocole, mais plutôt que le succès en exil n’est pas une exception, mais un choix collectif.
La belle chose à propos de cette démonstration est qu’elle n’était pas satisfaite d’un « spectacle », mais a plutôt ouvert une discussion implicite sur des concepts complexes: que signifie être marocain-italien? La fidélité est-elle double ou multiple? Cette génération a-t-elle le droit de redéfinir des concepts tels que la «patrie», la «culture» et «l’appartenance» à sa propre langue?
Plus important encore: comment la comédie, cet ancien / nouvel outil, peut-il être une arme douce qui démante le silence, détruit les murs, crée des ponts au lieu de tranchées?
À une époque où les sons de l’extrémisme et du racisme se sont intensifiés, Ramzi et ses compagnons sont sortis d’un petit arbre dans une petite ville, pour dire quelque chose de grand:
« Nous ne sommes pas un problème dont vous avez besoin d’une solution, nous faisons partie de la solution que personne n’a encore été écoutée. »
Ainsi, la présentation n’était pas seulement un paragraphe artistique, mais manifeste hoyati, qui étaient présents par des applaudissements, un sourire et avec une graisse qui n’apparaissait pas dans l’obscurité.
Une génération entre deux aspects, mais il sait construire son navire.